Résumé de l'Ebook:
[...] L'église semble vide, Mes sanglots amplifient la salle concerto d'une larme Nouveau départ dernier arrêt. Populations nombreuses, massives, leurs présences est apaisante Et leur accueil silencieux. J'avance pour te rejoindre. Au fond, à gauche comme pour indiquer les toilettes d'un bar. Je n'ai pas eu mot à dire pour te placer, Sans quoi je t'aurais réservée le premier rang, au centre, Au souvenir de nos habitudes, nos soirées cinémas. Au fond d'un trou démesuré, Pareil à un déchet que l'on ne souhaite retrouver, Pardonnes-les, de ces crachats de terre sans peine. [...]
[...] Un calendrier doté de 333 prénoms et pas une seule place pour toi. Ton nom parle de chaleur et de misère Ton regard verté de couleur me rappelle ton lieu d'origine, L'insouciance. Mise à part, jugée de ta couleur, condamnée à n'être que la peau foncée Brûlée au 4ème degré par les injures Aparté de moi à toi ta différence m'indiffère. Sally est mon nom d'origine ou de prédilection De peau blanche je suis, que dis-je ? Je suis pâle comme un cachet d'aspirine, Sans doute à force d'en avoir consommée sans modération Une lutte contre mes maux Dans les effets secondaires, La pâleur n'y était pourtant pas inscrite sur la notice 32 Blanc/Noir comme un damier, Quelques cases en quinconce intercalées, Entre fous et cavaliers, quelques voisins de paliers Rien ne te blesse, ta passivité me fascine, Tu es Reine et de ta grandeur me piétine Je suis l'échiquier, non le jeu, ni l'inventeur, Je suis plateau accumulatrice d'échec. [...]
[...] Te souviens tu des Drevors ? Le père était maçon, pardonnes-le, Il a tenu à créer un muret de pierre devant ta croix. Tu pourras ajouter sur ton CV, produit marketing à ce jour, Il a collé le nom de son entreprise sur la droite. J'avais souhaitée te faire couler marbre, Mais mes 50 francs d'économie ne suffisent pas. Je n'ai pas eu le temps de te dire je t'aimes Ma déclaration sera bien plus belle le jour où je te rejoindrais. [...]
[...] Quelques marques de possessivité et pas une seule larme n'a coulée De ces cris et vulgarités. Le résultat de nombreuses familles successives accumulées. Une malsainité face à un héritage riche de néant. La mort est pourtant triste, L'atmosphère n'y est point sensible il fait beau temps aujourd'hui. Tu pars avec pour bagages, tes secrets, ta bonté, ton passé ; A bord de ton wagon d'ébène ou de cerisier. Il brille, au rayon du soleil vernis de ton sourire, Emprunt de ton charisme. [...]
[...] quand il marche on dirait une gonzesse ! Eh ! p'tit pédé ! t'as plus de caisse ! tu vas devoir rentrer à pied ! Ça va t'apprendre à mieux marcher ! 17 La colère des habitants, l'aberration du concertant, Les cris des parents ne m'atteignent pas. [...]
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