Résumé de l'Ebook:
[...] On s'explique le bouleversement de Jeanne à l'apparition d'une dame de cette importance. La première entrevue se passa dans le jardin des d'Arc, un jour de jeûne de l'été 1420, presque sur l'heure de midi. Colette de Corbie (Sainte-Colette comme Yolande d'Anjou, occupait un très haut rang dans la hiérarchie du Tiers Ordre Franciscain dans lequel Jeanne la Pucelle sera instituée Grande Dame Discrète à l'âge de 18 ans, donc vers 1425. A l'instigation du pape d'Avignon, Benoît XIII, dès 1406, Colette de Corbie avait été nommée grande abbesse réformatrice de l'ordre des Clarisses, ce qui la fera voya- 35 ger des Flandres à la Provence. [...]
[...] Jeanne avait troqué sa robe de femme pour un équipement masculin fourni par des habitants de Vaucouleurs, avec des éperons et une épée offerte par Baudricourt, tous accessoires réservés à la noblesse. La petite troupe passe par St Urbain, Chaumont, Tonnerre et Gien suivant un itinéraire préparé par Colette de Corbie, avec hébergement prévu dans des relais franciscains. Le 28 février, venant de Loches, le groupe s'arrête à Sainte Catherine-de-Fierbois à 8 lieues à l'est de Chinon. On loge à l'aumônerie franciscaine, bien sûr. Aussitôt Jeanne va faire ses dévotions à la chapelle. [...]
[...] Quoi qu'il en soit, la mission de Jeanne est terminée. La présence du duc René d'Anjou à Reims en marque le point final puisque avec sa mère Yolande d'Anjou, il était à l'origine de l'épopée de Jeanne. Son page l'a quittée. Elle doit tenir son étendard d'une main et sa hachette de l'autre Le 8 septembre, le duc d'Alençon reçoit l'ordre de tenter l'assaut de Paris. Jeanne l'accompagne. Avec Gilles de Rais et le sire de Graville ils sont devant la porte SaintHonoré. [...]
[...] Ils n'insistent pas quand Jeanne, refusant de répondre, leur dit : Passez outre ou Vous me chargez trop Le 24 février 1431, elle demanda qu'on lui baille en écrit les points sur lesquels elle ne répond pas présentement Elle savait donc lire ? Les 27 et 28 mars (article 28 du procès) Jeanne répondit par une lettre signée de sa main. Elle savait donc écrire ? Depuis longtemps, d'après Alain Chartier, secrétaire de Charles VII : On eût dit que cette jeune fille avait été élevée non pas aux champs mais aux écoles, dans la culture des lettres Jean de Luxembourg vient, le 5 décembre 1430 lui proposer la liberté contre rançon qu'il paiera. [...]
[...] On lui confectionne une bannière blanche dont un côté sera parsemé de fleurs de lys, preuve qu'elle était de sang royal, bannière décorée pour 25 livres par le peintre écossais Hamish Power (ou Hauves Poulnoir) et qui sera portée par le petit page Louis de Coutes. Rappelons que le droit de porter bannière était réservé aux seigneurs bannerets capables de fournir cent hommes à l'armée royale. Comment expliquer ce privilège alors que Jeanne n'avait encore accompli aucun exploit ? En elle, honorait-on l'envoyée du ciel, la princesse royale ou la protégée de la Reine Yolande ? Peut-être bien les trois à la fois Cependant, Jeanne, adulée, n'avait pas que des amis. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture