Résumé de l'Ebook:
[...] Quelle souffrance tes paupières abritent-elles ? Dans le bleu de tes cernes dans le creux de tes rides De quoi veux-tu te protéger ? [...]
[...] J'ai oublié de te dire Ma naissance La souffrance La violence J'ai oublié de te dire Ma folie, Mon ami Ma vie J'ai oublié de te dire Mon Amour Mes toujours Le sang rouge J'ai oublié de te dire La douleur La peur Les fleurs Les couleurs J'ai oublié de te dire Le désir Le plaisir Et pire Les non dire 27 Frida 3 Litanies à Diego Diego, À la frontière du désir et de l'envie Dans la douleur de la vie et de l'ennui Je t'ai cherché Diego Dans l'esquisse de mes toiles Dans la couleur de mes voiles Je t'ai cherché Diego Dans les rideaux de la nuit Dans l'enfant qui s'enfuit Je t'ai cherché Diego Dans la fêlure de la mort Dans la cassure de mes torts Je t'ai cherché Diego Dans les scandales de mes amours Dans les dérives des petits jours Je t'ai cherché Diego Dans la blessure de mes draps noirs Dans le ciel de mon miroir Je te rejoins Diego Florentine Je t'ai cherchée Au plus profond de mes nuits d'insomnies Dans le ciel de mes rêves d'Italie Je t'ai trouvée Je t'ai cherchée Dans l'amphi d'une thèse oubliée Dans le fond d'un couloir éclairé Je t'ai trouvée Je t'ai cherchée Au printemps dans un pare-brise argenté Au pied du Brément enneigé Je t'ai trouvée Je t'ai cherchée Sur les bords d'un lac enchanté Au loin les îles Borromées Je t'ai trouvée Je t'ai cherchée Dans les rues d'une ville italienne Au marché dans un musée un café crème Je t'ai trouvée Je t'ai cherchée Dans le premier repas d'un été annoncé Dans la douce chaleur d'une cour carrée Je t'ai trouvée Je t'ai cherchée Sur la terrasse ombragée de la place d'Antraigues Sur les gradins brûlants d'Alba la Romaine Je t'ai trouvée Tes chemises Tes chemises font le beau temps quand il pleut Tes yeux illuminent le ciel en plein orage Ta voiture fend la mer Pour rejoindre la nuit Tes chemises font le beau temps quand il pleut Sculpture Elle a le port d'une reine égyptienne Elle a le corps d'une femme aérienne Elle est la grâce et l'élégance Le mystère et la transparence Inaccessible au commun des mortels Elle se dénude quand elle aime Telle la chrysalide Elle se jette dans le vide Elle marche sans jamais se retourner Dans la lumière d'un éternel été Le piano Blotti au fond du salon Où sans doute il eut ses années de gloire Le piano saigne Ses touches édentées Ne pourront plus chanter Le piano saigne Au fil du temps Écorné bafoué humilié Par des mains sans pudeur Le piano saigne Il se souvient des doigts de fées Qui l'ont passionnément caressé Du temps où il jouissait sans pudeur Pour nous faire partager son bonheur Le piano saigne Ne le laissons plus souffrir Au vue et aux yeux de tous Redonnons lui sa dignité Laissons le dormir Fermons sa porte à clé Il ne peut pas guérir D'hier et d'aujourd'hui Des feuilles qui n'ont plus vingt ans Étirent un été finissant Quelques jeunesses d'un vert persistant Les toisent avec arrogance Leur peau est lisse unie sans taches Les plus anciennes déploient leur douceur Vêtues de beige d'ocre et de brun Elles abritent sous leur sagesse Les fruits d'hier et d'aujourd'hui Qui cohabitent sans complexe à l'entrée de l'hiver Cancer J'ai mal au cœur Tumeur Je redoute la nuit Où j'égrène ma vie J'ai mal à mon enfance J'ai mal à mes errances J'ai mal à mes parents J'ai mal à mes enfants J'ai mal à mon histoire Je la rejoue chaque soir J'ai mal à nos je t'aime J'ai mal à nos quand même J'ai mal au cœur, Tumeur J'ai rangé mes désirs Sous le drap des soupirs Je redoute la nuit Où j'égrène ma vie Chaque jour J'attends le jour Pourquoi ? Pourquoi un objet non identifié Est-il tombé du ciel ? [...]
[...] Il a mis du bleu sur les mots Il va accrocher les filles si ça continue ! Il a mis du bleu sur les mots Pour recolorer celle qui l'aime Il a mis du bleu sur les mots Pour étouffer son cri dans la nuit Il a mis du bleu sur les mots Pour déchirer le silence Il a mis du bleu sur les mots Pour enterrer le passé Il a mis du bleu sur les maux Comment tarir les larmes de l'enfance ? [...]
[...] Et ce petit ouistiti noir ébène Est-il l'enfant que tu n'as jamais eu ? Il t'admire et te voue un incommensurable amour Il te boit des yeux Mais es-tu aussi sûre de toi que tu y parais ? [...]
[...] Es-tu vraiment cette femme altière et déterminée ? Ne faut-il pas voir dans les perles de sueur qui glissent sur ta peau Toutes les larmes retenues d'une tristesse infinie ? [...]
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