Résumé de l'Ebook:
[...] Les tombants du lac sont boisés de mélèzes. Il évoque un cas de rajeunissement au bord d'un lac d'Amérique latine. Il a travaillé sur la parthénogénèse, le rajeunissement du corps humain Pourtant, si Jean Rostand avait obtenu un résultat dans ce domaine, cela se saurait et il serait encore de ce monde. * 67 Sur la rive d'en face, quelque chose qui ne fait pas partie du paysage, tire Clovis de la réflexion. Il en est alerté du coin de l'œil par d'infimes mouvements sur la ligne de grève. [...]
[...] Prenez-le comme vous voulez, mais la jeune personne qui vit actuellement avec moi, ne serait pas âgée de vingt ans, mais de deux mille ! Clovis fait résolument face à son interlocuteur. Si vous me disiez carrément ce que vous avez derrière la tête ? La femme qui m'a servi le déjeuner ne peut pas être celle de la photo. Qui est-elle ? Que voulez-vous exactement ? Robb affiche son impuissance à convaincre en écartant les bras. Je comprends votre réaction, fait-il fataliste. Qui croirait à une aventure aussi insensée ? J'insiste cependant. [...]
[...] Parfois la solution d'un problème saute aux yeux de qui l'aborde avec un esprit neuf. Clovis regarde le ciel. Il est bleu. Pas du bleu sombre et intense d'un ciel de montagne, mais d'un bleu pâli par un voile de vapeur d'eau, aspirant, peut-être, à devenir nuages. Si le cœur vous en dit, faites le trajet de retour sur mon bateau. Vous ne verrez pas l'éruption, mais je peux vous montrer l'endroit où elle se produit. Voyant Clovis songeur, elle insiste sur un ton moqueur : Un peu de courage, monsieur le détective. [...]
[...] Qui êtes-vous, madame ? Blandie traîne pour répondre, traçant nonchalamment des traits onduleux dans le sable, de la pointe du pied. Madame Robb Corbrill, je vous l'ai dit. Alors, qui est la femme de la photo ? Ma mère. Votre mari posait donc avec sa belle-mère ? Oui. Moi, je veux bien, mais alors expliquez-moi sa démarche. Les traits dans le sable deviennent des ronds. Un, puis deux, puis trois, pour aboutir à une chaîne aux maillons géants Vous ne répondez pas ? [...]
[...] Qu'il soit sous une pierre ou au fond d'un lac, c'est du pareil au même. Seuls les croque-morts font la différence en faisant leurs comptes. C'était un touriste, le premier client de la saison. Il était venu pour se reposer, qu'il disait. En fait de repos, il aura trouvé le repos éternel ! Les touristes se prennent tous pour Indiana Jones. Il faut toujours qu'ils aillent fourrer leur nez là où il ne faut pas Clovis entend même une explication satisfaisante du phénomène éruptif, manifestement connu de tous depuis toujours. [...]
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