Résumé de l'Ebook:
[...] C'est bien, nous ferons la lumière sur cette affaire lorsque je sortirai de l'hôpital. Pour l'instant rentre le au garage et n'en parlons plus. Cette conclusion est satisfaisante Gaston et je t'en remercie du fond du cœur. Il y a une chose curieuse qu'actuellement je ne puis hélas formuler, parce qu'elle me semble impossible, nous en reparlerons. Je te souhaite un prompt rétablissement. Nous serons heureux de le fêter très bientôt. Alexis quittant Gaston et sortant de la chambre, n'était toutefois pas très rassuré. [...]
[...] Pourquoi cette force me conduisit-elle vers ces souvenirs de jeunesse, était-ce raisonnable ? Que souhaitai-je découvrir ? Ton sourire de femme heureuse. Effacer un doute, comprendre l'ampleur de la faute que j'avais commise ? En vérité je désirai combler le grand vide qui s'était installé dans mon cœur A travers les rues du village, je traînai trente-quatre ans de mélancolie comme un lourd charroi. J'avançai dans le brouillard de ma jeunesse. Rien n'avait pratiquement changé. Les maisons accolées les unes aux autres, étaient toujours les mêmes. [...]
[...] Les gens qui se promènent, oublient ou font semblant d'oublier bien des choses de leur vie privée et professionnelle. Ils sont devenus des Mutants. Ils vivent ces quelques instants dans un autre monde. Cette indifférence n'est ni de la méchanceté, ni de l'orgueil. Neutralisant leur regard, ayant tous la même détermination, ils s'évitent et s'ignorent avec beaucoup de tact. Ces itinérants sont pratiquement sans but. Ils vont ainsi de rue en rue, de trottoir en trottoir. En quelque sorte, ils se livrent à un petit jeu de passe-passe. Il est fort intéressant de les observer. [...]
[...] y avait-il eu soudain du brouillard, ou bien encore un phénomène plus nocif dû à l'agitation Popu- 105 laire. Peut être qu'un rayon de soleil aveugla le conducteur. Ou bien encore, le jeu d'un miroir reflétant le Soleil, projeté par un personnage facétieux. Ne serait-ce pas aussi à cause du chien s'accroupissant soudain en cet endroit pour y faire ses besoins, ou tirant son Maître, lui faisant accomplir une fausse manœuvre. Car la façon insolite qu'il avait de le prendre par le collier, n'était pas rationnelle et plutôt déséquilibrante. Toutes ces suppositions semblaient bien superflues. [...]
[...] En nous, montait le chant du monde. Il nous enveloppait d'une douce euphorie. Rien dans notre langage n'évoquait la vérité des sentiments de nos attirances. Nous n'étions plus que respirations, vibrations et scrupules en ce lieu solitaire Un soir, dans l'ombre de la cabane, où par jeu tu te dissimulas, je t'ai chevauchée pour t'attraper, te paralyser. Au contact de nos deux corps si rapprochés, un puissant désir s'empara de nous. Tu devins soudainement immobile, consentante sous mon étreinte. Surpris, j'eus honte de mon audace, je m'écartai et te laissai partir. [...]
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