Résumé de l'Ebook:
[...] François eut l'autorisation du capitaine d'y jeter un œil. La déposition était courte. Du coup, un instant plus tard, il commenta ce qu'il venait de lire : C'est vraiment intéressant cette déposition spontanée. Il y a eu des échanges verbaux suivis d'un coup de fouet répéta doucement le jeune homme. N'est-ce pas répliqua le gendarme. Nous pensions convoquer ce forain dés que possible. Dans mon esprit, le rôdeur que nous recherchons pourrait bien être lui. Il veut se venger de l'affront subit le matin, il suit Eugène Anglets à sa sortie de la colonie pénitentiaire, là, ils se disputent à nouveau et ça se finit comme vous le savez. [...]
[...] Je sais, vous avez déjà fait ce sermon hier soir Monsieur Delage fit posément la vieille dame, qui, pour la première fois, semblait vouloir prendre du recul sur les événements, croyez-moi, il n'y a pas ce genre de crimes à Belle-île. Ce n'est pas la mentalité des insulaires. Pouvez vous imaginer un seul instant un crime de rôdeur sur une île longue de cinq lieues à peine ? L'assassin, le pauvre bougre, n'aurait jamais de répits. Ici, tous les crimes ont une histoire, j'veux dire une histoire passionnelle. Vous ne m'apprenez rien ronchonna François qui râlait intérieurement des leçons données par la veuve. [...]
[...] Il y avait aussi la déposition de l'instituteur sur l'incident de la foire puis maintenant ces cours du soir sans oublier la surprise du brigadier. Autant de choses à retenir si jamais la veuve Garrec avait raison, si ce n'était pas un crime de rôdeur. François s'arrêta à mi-chemin entre le pensionnat et la gendarmerie, quitta les gendarmes en les saluant et prit la direction du meublé ou il logeait à Roserières. Il était l'heure de déjeuner. Pendant le repas, la vieille dame, peu en verve, s'était reposée sur une chaise robuste a coté de la cheminée. [...]
[...] 70 Oui mais nous n'avons strictement rien trouvé, excepté une chemise beige. C'est la tenue réglementaire pour le service. Nous avons récupéré également le martinet. Puis le capitaine ajouta : Lors de notre première visite, Monsieur Berlizon a insisté sur les qualités de Eugène Anglets en tant que surveillant et pour le directeur de la colonie pénitentiaire, l'altercation du dimanche matin entre Anglets et un forain ne venait en rien modifier son jugement. Qui vous a informé en premier de cet incident interrogea François ? [...]
[...] Précisément, et pour les gendarmes il s'avère être l'un des suspects privilégiés ! Mais c'est impossible ! Je ne savais pas sembla se défendre Charles Dèche. Pourquoi aurait-il commis ce crime ? Il n'y a pas de mobile ? Il a sûrement un alibi ! Pour ce qui concerne l'alibi, la réponse est non. Le fait est qu'il est resté seul jusqu'à l'heure présumée du crime. La foire se terminant vers 17 heures, il aurait très bien pu avoir le temps de ranger le stand, puis rencontrant à nouveau son agresseur, il aurait pris peur et se serait saisi d'un couteau pour poignarder Anglets. [...]
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