Résumé de l'Ebook:
[...] Il y avait un bas-rouge, superbe, élégant, plus grand que moi, un autre, immense et gros, genre Saint-Bernard rempli de poils, nous regardant tranquillement. Sûr de lui, enfin, un petit roquet n'arrêtait pas d'aboyer tout en levant la patte, cherchant à s'imposer. Tous trois entouraient Roxy, sans s'occuper de moi. Elle ne semblait pas intimidée, plutôt intéressée par ces hommages qui lui étaient rendus. Je sentis le danger, le bas-rouge précisément était un adversaire de poids. Il était beau, l'animal ! [...]
[...] Mais je laisse la parole à Patrice, et ce qu'il a raconté à ses amis et que j'ai écouté, bien sûr, ce n'est pas triste ! Un vrai 162 roman dont je suis le héros bien malgré moi ! Et croyez-moi, il est en verve, Patrice, lorsqu'il raconte notre aventure ! On m'avait précisé : "Escale à Nice". Bon, mais ça ne me plaisait qu'à moitié, étant donné que j'imaginais le transbordement d'Iggy d'un avion d'Air France à un autre d'Alitalia ; il n'allait pas rigoler. Une bonne heure d'attente, prévue pour vingt minutes. Bon ! [...]
[...] Sur la table basse près du canapé une bouteille est posée dans un seau. Patrice fait sauter le bouchon. Tout le monde sursaute et applaudit. Moi le premier. La fête commence. Je suis ébloui par les trois jeunes femmes. Katia avec une jolie robe noire moulante, toute simple. À voir l'œil de Patrice, j'ai pensé que lui aussi la trouvait à son goût. Sandra et Olivia, dans leur pantalon bleu nuit pour l'une, gris-perle pour l'autre, bien serré à la taille, tee-shirt et chemisier, mocassin. [...]
[...] Va pour Patrice ; il faudra bien que je m'y fasse, de toute façon. Le repas se déroulait joyeusement. Il me semblait que l'on parlait souvent de moi, de mon éducation, de mon avenir ; je n'écoutais que d'une oreille, mon occupation principale était, en fait, de suivre une de mes jeunes maîtresses de la salle à manger à la cuisine, débarrassant des assiettes ou portant un nouveau plat à la table. Mais le dénommé Patrice avait vu mon manège. [...]
[...] Je retrouve aussi Patrice assis sur le canapé du salon, en train de téléphoner. Je m'allonge sur la moquette, un peu fatigué tout de même par la balade ma première au bois. J'écoute vaguement, les yeux fermés, mon maître au téléphone. Je comprends qu'il parle de moi : Oui, oui, ça s'est très bien passé. On s'est baladé une bonne heure. Non, non, il a été sage. Oui, bien sûr, j'ai fait attention. Ah, ce soir, ça va être une autre histoire ! [...]
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