Fidelak François, Apocaliptica

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Extraits

[...] Oui, à une condition ! Laquelle ? Pourquoi retient-elle ton attention plus qu'une autre ? Sincèrement Amoureta, sa physionomie délicate, aphone invite, attire la seule et véritable qualité qu'une entité m'ait léguée, c'est-à-dire la compréhension physique et spirituelle de l'esthétique, cette réponse te suffit elle ? Disons que oui. Tant mieux car je trépigne d'impatience, ces beautés sont tellement rarissimes que les occulter serait bravade à la beauté or quiconque brave la beauté verra sa lumière de vie assombrie, viens asseyons-nous. [...]

[...] Ces réflexions taraudant mon cerveau m'ennuyèrent subito car un développement territorial soudain ou plutôt aérien fit éruption. Aux premiers abords, je le représentais comme un brouillard de camphre, égaré, écarté de son chemin initial mais furtivement, je devinais que ce spectacle narrait les prolégomènes d'une chitine nouvelle, comminatoires pour une certaine race que j'avais côtoyée du temps de mon vivant. Après les dissipations fumeuses composant ce brouillard quelque peu compact, qui dans un autre monde aurait été le siège des cumulus, on pouvait croire ostensiblement et désespérément que la vie, au-delà du gouffre ténébreux que celleci nous réserve, se mutine un monde inconnu de toute logique conditionnelle. [...]

[...] Serait-ce lui ? Oui, mon pauvre ami, enfin en quelque sorte, en vérité ils sont deux, il y a le cœur comme tu l'as judicieusement souligné et aussi le cerveau, l'un comme l'autre sont indispensables au bon fonctionnement de la robotique humaine. Que me conseilles-tu alors ? D'estourbir ces organes, en les réduisant au mutisme complet, total. Et comment ? J'y ai longuement réfléchi, sois-en sûr, selon moi la meilleure manière d'y arriver serait que tu atteignes le delirium tremens. [...]

[...] Cette judicieuse métaphore illustre avec exactitude le reste de ce songe, car une fois que nous nous trouvâmes à la cime de cette pyramide qu'est la société, ce fut elle-même qui mis tout en œuvre pour détruire, défoncer l'édifice qu'elle nous avait aidé à gravir et à construire. Complètement dément et illogique, non ? Qu'en pensez-vous ? demanda t'il en nous dévisageant Paradisius, Luna et moi M'accordant un moment de réflexion, j'entamais tranquillement mon deuxième verre, mais pendant l'exécution de ce geste, Paradisius rétorqua : En effet, cela est absolument incroyable, stupéfiant, pourtant votre songe n'a rien d'aussi excitant que le mien, je regrette de vous l'affirmer ainsi mais n'importe qui de sensé vous dirait certainement la même chose. [...]

[...] 188 Cela dépend, à quel genre de musique faisait vous référence ? Disons classique. Dans ce cas, adressez-vous à Madame De Sibôpré, elle est réputée pour son flair des jeunes talents. Entendu, où se trouve son repaire artistique ? Ô rien de plus simple, continuez tout droit devant vous jusqu'à ce que vous aperceviez une enseigne sous forme de lune. Ok, merci. De rien. Tenant l'information principale en poche, Barnabé fouetta les juments pour accélérer leur trot jusqu'à ce qu'apparaisse l'enseigne lunaire. [...]