Résumé de l'Ebook:
[...] Son regard, Comme le tien, aimable bête, Profond et froid, coupe et fend comme un dard, Et, des pieds jusques à la tête, Un air subtil, un dangereux parfum Nagent autour de son corps brun. [ . ] De sa fourrure blonde et brune Sort un parfum si doux, qu'un soir J'en fus embaumé, pour l'avoir Caressée une fois, rien qu'une. C'est l'esprit familier du lieu ; Il juge, il préside, il inspire Toutes choses dans son empire ; Peut-être est-il fée, est-il dieu ? [...]
[...] Qu'on me mette au pain sec.» Vous le méritez, certes. On vous y mettra.» Jeanne alors, dans son coin noir, M'a dit tout bas, levant ses yeux si beaux à voir, Pleins de l'autorité des douces créatures : Eh bien, moi, je t'irai porter des confitures.» 27 Gérard de Nerval 1808-1855 Une allée du luxembourg Elle a passé, la jeune fille, Vive et preste comme un oiseau : À la main une fleur qui brille, À la bouche un refrain nouveau. [...]
[...] Quand je mourrai . Mes chers amis, quand je mourrai, Plantez un saule au cimetière, J'aime son feuillage éploré ; La pâleur m'en est douce et chère, Et son ombre sera légère À la terre où je dormirai Théophile Gautier 1811-1872 Émaux et Camées Premier sourire de printemps Tandis qu'à leurs œuvres perverses Les hommes courent haletants, Mars qui rit, malgré les averses, Prépare en secret le printemps. Pour les petites pâquerettes, Sournoisement lorsque tout dort, Il repasse des collerettes Et cisèle des boutons d'or. [...]
[...] Au foyer plein d'éclairs chante gaîment le feu . Par la fenêtre on voit là-bas un beau ciel bleu ; La nature s'éveille et de rayons s'enivre . La terre, demi-nue, heureuse de revivre, A des frissons de joie aux baisers du soleil . Et dans le vieux logis tout est tiède et vermeil : Les sombres vêtements ne jonchent plus la terre, La bise sous le seuil a fini par se taire . On dirait qu'une fée a passé dans cela ! [...]
[...] Mignonne, nous ferons l'aumône cet hiver La mort des oiseaux Le soir, au coin du feu, j'ai pensé bien des fois À la mort d'un oiseau, quelque part dans les bois. Pendant les tristes jours de l'hiver monotone, Les pauvres nids déserts, les nids qu'on abandonne, Se balancent au vent sur un ciel gris de fer. Oh ! comme les oiseaux doivent mourir l'hiver ! Pourtant lorsque viendra le temps des violettes, Nous ne trouverons pas leurs délicats squelettes Dans le gazon d'avril où nous irons courir. [...]
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