Résumé de l'Ebook:
[...] C'est ma première fois de participer à une telle épreuve. Ah ! Oui, c'est très difficile de supporter ce genre de choses. Il y a des gens qui sont tombés ici par peur. C'est parce que je ne voulais pas te le dire au début. Mais j'avoue que tu es courageux. Je souhaite que tu continues dans cette lancée, c'est bien pour toi. Maintenant tu peux t'habiller Merci Ndzimba, ça sera un événement inoubliable pour moi. Ah ! Oui je suis maintenant un homme, un vrai. C'est très bien. [...]
[...] Son père mit sa main dans la poche et sortit une pochette. Il essuya ses larmes, se ressaisit et lui dit : Mon fils, quelle joie de te retrouver. Ah ! Dieu est grand. J'ai souffert pendant ton absence avec ton oncle Eloko et ton grand-père Keguio On en reparlera. Il essuya à nouveau ses larmes. Monsieur David n'arrivait pas à contenir son émotion. Il pria son fils à prendre place à ses côtés. Il appela la bonne et lui demanda un rafraîchissant. [...]
[...] Tu es obligé. Moi je n'y peux rien. Il n'a pas préparé de relève. Moi je vais faire quoi ? Désemparé par les paroles du féticheur, il sortit de la case du féticheur pour regagner la maison. Il ne comprenait plus ce qui lui arrivait. Ce qui lui tracassait le plus c'était la spécialité de ce féticheur. Il s'interrogea beaucoup sur ce qu'il faisait : Si c'est vrai qu'il faisait voyager gratuitement les gens, pourquoi lui-même ne voyagerait pas ? Hein ! [...]
[...] Cela avait surpris énormément Arangwanda. Le chef de délégation leur demanda de prendre place et d'attendre leurs plats. Quelques minutes après, il revint avec des feuilles de goyavier qu'il sépara en cinq parts. Il tendit à chacun d'eux une part et leur souhaita bon appétit. Les nouveaux prisonniers n'arrivaient pas à croire à cet affreux mode de vie. Un ancien prisonnier pria Arangwanda de manger : Manges seulement hein ? Ça fait quoi. Ce ne sont que des feuilles que nous mangeons ici. [...]
[...] La nouvelle se propagea dans toute la ville jusqu'à arriver au village. Des spéculations reprirent à nouveau et alimentèrent des veillées mortuaires et des rencontres entre parents maternels d'Arangwanda. Mais dépourvus de preuves, ils ne pouvaient aller loin dans leurs accusations Les accords de Mbalambossé Pendant ce temps à Mbalambossé les choses avaient évolué. Un jour à sept heures, Arangwanda et ses collègues prisonniers furent libérés pour prendre le petit déjeuner aux feuilles de manguier. Ils perçurent les vrombissements du moteur d'un avion. [...]
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