Résumé de l'Ebook:
[...] Il n'y avait (évidemment pas eu d'incident lorsque leur camionnette était là. La semaine suivante, c'était l'agression contre le secrétaire du Cercle. Roger ne mit pas longtemps à se décider à donner son accord. Pas parce que le bon Monsieur Sperissen lui était sympathique, (le personnage, s'il était touchant, se montrait également horripilant), mais parce que Lescene imaginait le petit sourire narquois de Marguerite lorsqu'il rentrerait le soir même à Steinwiller, et qu'elle lui demanderait, comme d'habitude, s'il y avait du nouveau à l'agence Et il savourait à l'avance la crispation de son sourire lorsqu'il lui annoncerait avec nonchalance qu'il enquêtait à Hattwiller. [...]
[...] So wie er gefrevelt, so soll er gestrafet werden (Cet homme a souillé ses mains avec l'argent de l'étranger. Qu'il soit puni par où il a péché.) Et le film continue dans la tête de Roger. Toujours accablé sous les coups, le chevalier est traîné devant la porte, que l'on ouvre, en laissant précautionneusement la grille baissée. Si les Français sont à l'affût, ils verront de quel bois se chauffent les habitants de Hattwiller. On apporte un gros billot et une hache. Un des bourreaux saisit la main droite du chevalier, l'oblige à étendre son bras. [...]
[...] Je ne vous fais aucune promesse, cher Monsieur. Je vais chercher discrètement à identifier vos agresseurs, je vais surveiller l'arrivée de vos gens à la répétition, contrôler que rien ne cloche à l'extérieur pendant qu'ils s'entraînent, et je ne quitterai votre Dorfhus que lorsque le dernier sera bien en sûreté chez lui. Autre chose Vous 14 constatez que je ne suis plus tout jeune, et que je ne suis pas taillé en Hercule. S'il y a une agression, cela m'étonnerait que je mette en fuite vos cagoulés. [...]
[...] Et, au signal du tambour major, Vorwärts, Marsch ! sortiraient de toutes les cours les sons aigrelets des fifres, les roulements des tambours, et le défilé, lent, majestueux, presque sinistre, commencerait. Y aurait il, cette année, les fameux tambours de Hattwiller ? Rien n'était moins sûr Roger put garer son tank avec les véhicules de la police, derrière les bâtiments administratifs de la douane, et il alla s'asseoir avec Crozevielle dans un bureau qui sentait le tabac refroidi, le tampon administratif, et le fonctionnaire surmené. [...]
[...] Comme elle était de Hattwiller, elle crut bon d'ajouter : On aurait dit Heinrich de Polenach, grand, noir, méchant. C'était horrible ! Roger se garda bien de lui dire que les fantômes de chevaliers s'échappent rarement en berline Citroën. Inutile 40 d'ajouter à son trouble. Pendant qu'Eugène la raccompagnait chez elle, à deux rues de là, Lescene fit une rapide inspection des lieux. Rien ne semblait avoir été volé ou détruit. Le seul élément insolite était un tambour qui avait été ôté du haut d'une pile d'instruments, et avait roulé par terre. [...]
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