I) DYSENTERIE
1. TRES GRANDE FREQUENCE DE LA DYSENTERIE AMIBIENNE
En raison du mélange de populations consécutif au développement des moyens de transport, la dysenterie amibienne chronique est la maladie la plus répandue.
En 1942, le Professeur CATTAN à la faculté de Médecine de Tunis, signalait l'existence d'amibes à l'état actif dans 50% de la population. Ce microbe est très contagieux. Lorsque la maladie devient chronique et dans les périodes où l'amibe s'enkyste, elle est très difficile à mettre en évidence; donc autant dire que toute la population était contaminée.
En France, on admet 80% de la population, chiffre très probablement au-dessous de la vérité.
2. FAUX MALADES MENTAUX.
Lorsque la dysenterie amibienne devient chronique, elle peut provoquer divers troubles psychiques qui conduisent souvent le sujet en psychiatrie.
Le Docteur Serge CLEMENT, qui a passé une remarquable thèse sur "L'Amibiase intestinale chronique en pays tempéré; importance des symptômes neuro-végetatifs", m'a dit avoir travaillé dans une clinique psychiatrique dont la direction médicale était ouverte à ce problème. On lui confiait les malades qui avaient résisté aux traitements psychiatriques chimiques actuels.
Presque tous guérissaient par le traitement anti-amibien. Or, dans 99% des cas de guérison par ce traitement, on n'avait pas réussi à mettre l'amibe en évidence dans les selles, avant le traitement; et les réactions sérologiques avaient été négatives.
3. LES TROUBLES NEUROLOGIQUES ET PSYCHIQUES DE LA DYSENTERIE.
Les troubles neuro-psychiques de la dysenterie amibienne disparaissent (d'après les meilleurs auteurs) :
TROIS HEURES APRES LE DEBUT DU TRAITEMENT LEQUEL EST ABSOLUMENT INOFFENSIF.
Avouez que cela vaut la peine d'un traitement d'essai...
Mais la difficulté vient de ce que les pharmaciens prétendent que le médicament de base n'est vendu que sur ordonnance...et naturellement, votre médecin traitant, par manque de connaissances du problème et par esprit de contradiction, pour vous faire croire qu'il en sait plus que le malade, refuse la plupart du temps de la lui donner s'il le demande.
Parmi les signes nerveux de la dysenterie amibienne, nous noterons :
A - Angoisses, symptôme de pratiquement toutes les dysenteries (mais attention, la réciproque n'est pas vraie : des angoisses sans cause objective peuvent être provoquées par bien d'autres affections chroniques. Voir : "Spasmophilie et dépression par tétanos chronique, sans phase initiale de tétanos aigu" (Editions C.D.R.PH.).
B - Frilosité.
C - Accès de somnolence subits.
D - Syncopes, parfois, qui sont en réalité une variété plus accentuée de ces accès de somnolence : plutôt un sommeil brusque et irrésistible. (...)
[...] Certaines autres vertus de l'ail sont bien connues de tous. Ainsi j'ai eu bien des fois dans ma carrière, l'occasion de vérifier à quel point l'ail est vermifuge du moins en ce qui concerne les oxyures. Mais il faut que ce bulbe soit frais. Découper la gousse en petit morceaux et les avaler avec de l'eau comme une pilule, pour ceux dont la muqueuse buccale est trop sensible. Une gousse par jour pendant un petit nombre de jours, une semaine au maximum, c'est plus qu'il n'en faut pour se débarrasser des oxyures. [...]
[...] Prendre du bifteck haché de cheval cru, (à condition qu'il ait été haché sous vos yeux juste avant l'emploi, car la fermentation est proportionnelle à la surface, ici, de chaque grain). A défaut, prendre de la viande rouge saignante. L'amibe est hématophage : sur la paroi de l'abcès, elle se nourrit surtout de globules rouges. Il faut donc aider à leur reconstitution. C'est pourquoi les amibiens éprouvent le besoin de viande rouge saignante. On peut d'ailleurs prendre quelques médicaments à base de fer et de cuivre qui favorisent la reconstitution de ces globules. Il en existe de nombreuses variétés. [...]
[...] (Se méfier d'un autre, Flavoquine, très utilisé dans les pays anglo-saxons qui laisse ensuite des troubles du sommeil pouvant mettre des années à s'atténuer; il peut aussi être cause de dépression allant jusqu'au suicide). Donc faire une cure ainsi comprise : PENDANT UNE SEMAINE : SIX COMPRIMES DE FLAGYL PAR JOUR (deux au repas du matin, de midi et du soir). (La dose sera modifiée en fonction du poids du sujet. La durée de la cure peut être un peu plus longue, jusqu'à dix jours). Il peut y avoir quelques légers troubles (nausées); mais c'est rare. Ces troubles disparaissent immédiatement après l'arrêt du traitement. [...]
[...] Je me suis souvent demandé pourquoi on n'avait jamais essayé de traiter la tuberculose par des doses croissantes de B.C.G. On a cité, il y a très longtemps, le cas d'un nourrisson qui avait reçu par suite de l'erreur d'une infirmière une dose de B.C.G cent fois supérieure à la normale et qui n'avait fait aucun trouble. Sans doute estce le souvenir qu'avait laissé Koch, qui lorsqu'il avait découvert la tuberculine, avait voulu en tirer une thérapeutique et avait causé une catastrophe. [...]
[...] On s'en assure facilement en mettant les doigts joints entre le soleil et les yeux : de part et d'autre des lignes de contact des doigts, une bande rose a pris la couleur du sang, par translucidité. Or le virus du sida touche principalement diverses catégories de globules blancs. Tout le sang passant sous la peau en quelques minutes, si le virus du sida est sensible à la lumière ou à l'infra-rouge, qui pénètre encore plus, il pourrait bien être détruit par des cures solaires. Celles-ci ne sauraient être directement actives contre les atteintes cérébrales du virus. Mais ces dernières ne sont pas la règle générale. [...]
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