Résumé de l'Ebook:
[...] Je gardai un silence absolu. Quand le calme fut revenu, une fois arrivés à l'hôtel, j'allai lui chercher un verre de gin et lui dis, tranquillement, ce que j'avais sur le cœur ; je lui dit au revoir car je comptais continuer ma route seul et le lendemain, une fois dessoulé, il m'accompagna à l'aéroport en s'excusant et en m'offrant un livre sur l'Afrique Via Bamako au Mali ; arrivée sur place, je pris un taxi qui tomba en panne quelques km plus loin dans la brousse ; au lieu de pester, je me marrai de cette situation, j'étais bien en Afrique ! [...]
[...] Nous avons passés 113 écluses avant de traverser l'Etang de Tau et d'arriver à Sète ; ce furent de très beaux moments passés sur ces magnifiques canaux ! A Sète, nous traînâmes dans les bars de marins afin de trouver un skipper qui puisse nous emmener jusqu'à Théoule sur Mer et nous apprendre l'essentiel de la navigation en quelques jours. Nous trouvâmes finalement Robert que nous embarquâmes et qui fit de nous de jeunes marins. Nous apprîmes à border des voiles et à bien les régler avec les fanons, à se servir du gps, à faire un point sur une carte et à être vigilent aux trois règles d'or de la navigation : ne jamais tomber du bateau, en cas de tempête c'est fatal ; ne jamais s'approcher de la terre si la mer est mauvaise même si on est fatigué, il vaut mieux rester en mer ; et ne jamais paniquer en cas de problème, il s'empirerait très vite ! [...]
[...] Avec un petit gloussement et un regard complice, elle me dit, je sais pourquoi tu es là toubab ! Et se mit à me dire des faits et des réalités à mon sujet qui me donnèrent froid dans le dos ! Puis elle me parla d'un homme qui avait peur de moi, il avait des petites dents et des yeux bleus et il me fallait le rassurer à l'occasion ; je compris tout de suite qu'il s'agissait du jeune homme à qui j'avais vendu ma clientèle qui avait peur que je revienne et que je la lui reprenne. [...]
[...] Mon bateau, pour cette nouvelle saison, avait de nouveau belle allure ce qui me permit de faire du charter ; j'emmenais des couples en lune de miel sur des îles environnantes toutes plus belles les unes que les autres. Je m'étais trouvé un nouveau compagnon pour m'aider sur le bateau ; c'était un jeune malgache du nom de Clément qui faisait très bien la cuisine et adorait mon bateau. Mais un jour, une guerre ethnique éclata entre les deux présidents, l'ancien et le nouveau, ce qui eut pour conséquence, entre autre, de bloquer les aéroports ; je fis 68 donc quelques convoyages de touristes entre Nosy Bé et Mayotte. [...]
[...] Au cours des années, nous étions devenus bien copain et nous nous croisions souvent au cours de mes déplacements à l'étranger. Le soir même, nous fûmes invités chez lui pour un bon couscous ; il habitait une superbe villa dans une orangeraie. Après maintes boutades, il me posa une question qui m'interpella : tu veux parcourir les mers avec ton bateau, partout où tu passes tu es bien accueilli parce que tu es un mec sympa et tu trouves du travail facilement. Pourtant un jour tu en auras marre de naviguer et alors que feras-tu ? [...]
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