Résumé de l'Ebook:
[...] Le soleil blanc, à vif, les passions attisées, l'Amérique, l'argent. L'argent pour payer, pour faire payer à l'autre la mauvaise relation ? Ou bien pour tenter de combler le manque ? Tony, silencieux. Esther qui faisait tourner sa cuillère dans son café, pensive. Elle tenta une autre question : Tu penses rester quelques jours ? Je sais pas, faut voir je sais pas, répétait lentement Tony. Mais, bon Tu sais Esther, je suis assez fatigué. Je vais dormir un peu. Tu veux un autre café ? [...]
[...] Je n'avais pas compris. La toile, le vent, le ciel, tout était gris. La porte étroite, et le futur, comme un long couloir dans la nuit noire. Pourtant les voitures avançaient, se croisaient, les phares blancs étaient vifs et clairs. Ils allaient quelque part, forcément. Vers des maisons, rejoindre des gens, des attentes, des bras, des sourires. Retrouver du monde. Des milliers de personnes vers des milliers d'autres. Les mêmes souvent. Des sourires, des tentatives de paroles, des mains serrées, des embrassades. [...]
[...] Des maisons lisses et tout en rondeur, de couleurs douces. Un labyrinthe de ruelles et de secrets. Chaouen, la ville qui me parle d'amour, parfumée de Cylia. Ouvrir une porte dans mon rêve. Tout environné de noir. Un sourire tout au fond. Quelqu'un qui dit mon nom, qui m'appelle. Un escalier à descendre. Des dizaines de marches. Par ici ! disait la voix. De plus en plus noir, humide, et malodorant. Un cloaque rempli de rats, de bestioles hideuses, de chauvessouris. Des trous gluants, des flaques de boues visqueuses. [...]
[...] Cylia qui avait dit trois mots au téléphone. A joséphine. Qui avait appelé. Dans le vide. Chacun de son coté, à essayer de bégayer quelque chose. Chacun dans un endroit. A l'envers. Séparés. Pas de mots, pas de paroles. Traverser la montagne. Les Pyrénées, tout là bas, qui se pointaient derrière le bleu de la voute. Passer derrière le mur. Traverser la ligne, percer le mystère Je vais continuer la route, je vais aller là bas, dis-je lentement. Seul, demanda Esther en se retournant ? [...]
[...] Vous n'avez rien compris, au contraire ! Vous ne seriez pas là, à courir comme vous le faites. J'ai compris, moi, le jour où j'ai cessé cette course. Le jour où je me suis dit qu'il devait y avoir une autre solution Et là je me réveillais, comme chaque fois, immanquablement. Donc si je comprends bien, le rêve s'interrompt au moment précis où quelqu'un est en train de t'expliquer un truc ? 48 Ca fait si longtemps qu'une femme étrange n'a dormi dans mon lit Bob Dylan (idem) 49 Midi, et je me traîne encore le long de la route, la partie la plus sombre, dans les ruelles étroites, je ne peux ni trébucher ni faire une pause Bob Dylan (idem) 95 C'est ça, lui répondis-je presque interrogatif, c'est ça Comme si tu ne voulais pas savoir Peut-être que c'est ça Elle m'embrassa. [...]
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