Résumé de l'Ebook:
[...] Aux gens qui m'ont aimé, à raison ou à tort. Aux gens que j'ai et aime, sans raison, sans remords Table des matières Oubli au temps perdu J'ai besoin d'avoir tort Cérémonie Rouge Sommeil HiroshimA Supplication Été appréhendé Ad vitam aeternam Hymne du dépendant Comment Diable ? La vie à temps partiel Je t'aime Une pensée Un monde sans toi Maigre poème Rêveries Abandon Saveur ternie Au-delà des cieux Comptine Amour dans le temps Delirium Souvenir ombragé Pour nous Petite bête Beau Temps Aux âmes assassinées Décharné Meurtrières habitudes Dégoût Rien à dire L'imposture Haïku Capitale Victoire Saine souffrance Aux ailes perdues Fable Est-il l'heure Perdurant La raison des mondes Assez ! [...]
[...] Ma chute bien maîtrisée fut un étrange vol. Et mes brûlures passées annoncent mon errance. De la route embrassée j'observais ma fenêtre. Mes volets grands ouverts, et ma fenêtre fermée, Je dus me résigner, j'ai tout quitté et tout gagné. Prenant la route sous un soleil bleu, un nuage passant C'est ainsi que je me suis posé, quant à mes ailes brûlées Après mes premiers pas, l'errance débutant J'en vins à les arracher. Traversant le monde non le survolant Fable J'ai entendu un monstre dire, Ecoute la vie, elle dévore J'ai cru entendre un ange rire, Et mourir de la sorte. [...]
[...] Quand tout ce qui reste à vivre n'est plus que souvenir, Quand le futur présent passe puis s'oublie, Un peu comme une caresse se froisse en un soupir. Il est grand temps déjà d'apprendre à marcher droit, les yeux rivés en vol Puis du tableau noir, et des pupitres mornes, Ternir sa gaieté d'une dernière hécatombe, Faire d'un présent, passé et soudain souvenir, Un oubli quotidien, un avant goût de tombe. Laissé derrière soi, ce qui n'était déjà, Qu'un présent effleuré, un réveil embrumé. Un zeste de satin, une présence amicale, Sitôt appréhendé, sitôt dérobé. [...]
[...] Viens alors un désir de partir à la guerre, de tordre notre âme De ramper face contre terre, et de s'entendre sonner l'alarme. Pouvoir mourir à chaque instant, sentir la vie fuir les lendemains, Et espérer revoir un jour, les rêves de plages de filles et d'amourette. Alors que sans avoir vécu, on semble déjà tellement vieux, Et l'on souhaite reposer là, corps dans la terre, au pied d'un arbre Un acacia, qui protégera d'un revers de branchage, Le souvenir de ses entrailles déversées pour oublier, Les rêves du gamin, les rêves de plage de filles et d'amourette Abandon Triste réalité, me voila abandonné, me voila abandonné. [...]
[...] Le temps a trop permis, De tisser le détruit, Et de rendre mes larmes, Moins gracieuses mais plus âme. C'est sans nul doute le jour, Où sans clarté aucune, Tout n'est que contour, Et souvenir lacune Rouge Sommeil Tu t'écoules tendrement, alors que doucement, Ma vie semble plus courte, et fort malheureusement, Indépendant du doute, je meurs assurément. Tu es rouge Bordeaux, Ainsi j'aurais trop bu ? Mais il est vrai que l'eau, N'assomme pas la retenue. Peut-être ai-je entaillé, Un peu profondément. Le canal est à sec, Je meurs maintenant. Plus que demain la vie. [...]
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