Résumé de l'Ebook:
[...] Mercredi 16 janvier 1991 : Rien ne c'est passé cette nuit mais l'angoisse reste permanente avec de plus en plus de mesures de sécurité et un quatrième nuit passée tout habillé, il est grand temps que les événements se concrétisent la fatigue morale pèse de plus en plus et c'est encore plus éprouvent qu'une bonne fatigue physique Jeudi 17 janvier 1991 : Une heure 45 : alerte rouge il fallait s'y attendre, nous n'en aurons pas moins de quatre avant d'apprendre que l'aviation Américaine a pilonnée l'IRAK à 02 heures locale, cette offensive va durer quatre heures sans interruption aux dernières nouvelles tous les sites de départ de SCUD auraient été détruit. Après cette attaque nous sommes près à changer de zone comme cela était prévu. Quatre heure : deuxième offensive cette opération a pour nom TEMPETE DU DESERT. Vendredi 18 janvier 1991 : Çà y est c'est la guerre on entend que ce mot là partout, même le temps a une atmosphère de catastrophe. Nous avons maintenant tout démonté et embarqué dans les camions tout ce qui peut nous être vital et n'attendons plus que l'ordre de départ. [...]
[...] Journée calme on a l'impression que la zone est endormie en attendant le départ. Dimanche 17 mars 1991 : Encore un dimanche qui passe et qui ressemble à tous les autres jours. Plus le temps passe et plus je me sens fa- 86 tigué, nous avons reçu notre insigne 6ième RCS DAGUET en argent et numéroté offert par le Chef de Corps. Lundi 18 mars 1991 : Tempête de sable et il fait lourd je supporte de moins en moins ce climat ; Toujours pas de changement quant aux dates de notre départ et pourvu que cela dur. [...]
[...] Le Capitaine (mon chef des services techniques) a peur d'avoir froid dans la nuit il a monté sa tente Le vendredi est le jour férié pour les musulmans c'est le jour du grand rassemblement religieux, tous les magasins sont fermés à par quelques-uns tenus par des philippins ouverts jusqu'à 10 heures. Samedi 13 octobre 1990 : Le vent c'est levé durant la nuit et nous avons une grosse tempête de sable toute la matinée. A midi après avoir mangé avec mon collègue nous installons nos lits picot dans le camion en prévision d'une autre tempête. [...]
[...] Les chaussettes en carbone sont portées en permanence et les autres équipements N.B.C. restent à portée de main. Dimanche 2 décembre 1990 : Pour le repos dominical ce n'est pas encore cela, il a bien été convenu d'avoir le rapport du dimanche à 08 heures mais depuis la mise en alerte on ne peut se permettre de faire la grâce matinée H 15 à peine, alerte réelle et ce n'est plus de la rigolade on ne savait pas ce qu'il nous arrivait mais il fallait gicler, même nos chefs le chef de 44 corps en tête étaient comme tout le monde cette fois ils n'étaient plus là en observateur pour nous chronométrer, il y eut un léger affolement mais sans plus. [...]
[...] Si c'était un séjour normal en opération de maintien de l'ordre normal il ne me resterait plus que vingt jours avant la relève mais c'est une autre question et une de plus sans réponse, ce qui est très dur pour le moral. Il faut rester fort et se dire que le retour est pour bientôt, pour demain comme disent les Arabes lorsqu'ils ne savent pas quand mais que cela est prévu et pour eux demain cela peut être demain, dans une semaine, dans un mois comme dans un mois ou voir un an. [...]
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