Résumé de l'Ebook:
[...] Dès que nous avons toutes les autorisations nous partons, il commence à faire chaud, nous sommes au début de juin Chapitre 8 Nous prenons le train directement à Suzhou, c'est une ligne secondaire qui va à Xi'an, ce n'est pas un rapide : pour parcourir à peu près mille trois cent kilomètres nous mettrons vingt sept heures avec changement de locomotive en cours de voyage. Nous aurons une locomotive à vapeur remplacée par une autre à moteur diesel. Etant étrangers nous payons évidemment le double du prix des billets. Nous voyageons en wagon mou, au wagon restaurant il y a beaucoup de monde, nous devons prendre les files d'attente pour avoir une place, pour chercher le plat de riz. Le reste des plats est servi à table. [...]
[...] Ici c'est le seul moyen de locomotion pour être indépendant. Nous allons dans un magasin à tickets devises, il nous coûte soixante-quinze tickets devises plus cent soixante yuans, malgré les tickets tous les articles se payent. C'est le vélo dernier modèle de marque Phénix il est d'un beau bleu et non noir la couleur traditionnelle, il est aussi plus léger. Quand nous sommes revenus à la maison Michel se rend compte que tout le dessous du cadre n'est pas peint. [...]
[...] Je suppose qu'il y a autre chose que des cigarettes. Je suis de plus en plus fatiguée, je maigris énormément, je ne mange que des pastèques, c'est la seule chose qui me fasse envie. Ma sœur prévient le directeur de l'hôpital qui vient me visiter le soir même après son travail. Il est assez évasif, il ne sait pas ce que j'ai, il me prescrit des médicaments à base de plantes pour me donner de l'appétit et des fortifiants. Enfin, je vends mes deux pièces, les actes de ventes sont signés. [...]
[...] Nous flânons aux alentours de la gare où se trouve un marché, nous trouvons des abricots plus gros que des pêches, je n'en ai jamais vu de cette taille, j'en achète deux kilos : ma mère les aime beaucoup. C'est l'heure du départ. Dans notre tête s'est amassée une partie de l'histoire de la Chine. En quatre jours de visite, j'ai appris sur cette époque beaucoup plus que pendant mes études. Dans le compartiment, il y a six couchettes, trois superposées de chaque côté. [...]
[...] Pour construire ces grands immeubles, il faut écraser des quartiers entiers, de ce fait les villes perdent leur charme asiatique : les petites ruelles, les maisons et leurs petites cours où les habitants se réunissaient le soir pour profiter de la fraîcheur et bavarder un peu, tout cela a disparu Ces nouveaux appartements sont construits par le gouvernement et loués aux particuliers, certains sont achetés principalement par des commerçants privés qui gagnent plus d'argent que les ouvriers. Après le décès de ma mère, de mon frère Alo, de ma sœur Min de Shanghai, la maison familiale a été démolie, à la place on a construit un immeuble, je n'ai plus beaucoup de raisons de repartir en Chine. Je n'y retrouverais plus rien, ni les personnes, ni les lieux de ma jeunesse. [...]
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