Résumé de l'Ebook:
[...] Le rôle des enfants consistait à faire les commissions, les petits achats, porter et ramener le pain du four banal, alimenter la famille en eau potable ramenée de la fontaine publique du quartier. Une fois par saison, le blé ou l'orge est lavé à grande eau puis étalé sur des nattes sur la terrasse ou dans le patio ou même dans la ruelle à l'extérieur de la maison pour sécher au soleil. Ce blé est ensuite porté au moulin par le 61 père ou le fils aîné. Ramenée à la maison, cette mouture est passée au sas en alfa par la maman pour en séparer le son. [...]
[...] Dès sa naissance, la fille n'est pas la bienvenue au sein de la famille. Elle est cause de déception et de tristesse car non désirée et sa naissance est loin d'être une fête à la maison comme c'est le cas lors de la naissance d'un garçon. Il arrive parfois que le père de plusieurs filles à la suite, finisse par répudier l'épouse qu'il rend responsable de ne lui donner que des filles. Bien à l'avance, les parents apprennent à leur fille à courber l'échine, à être soumise, patiente et prudente avec ses futurs beaux-parents et avec son mari. [...]
[...] Par ailleurs, dans cette mini-guerre, l'Algérie était soutenue par un régiment d'artillerie égyptien. Le chef de l'Etat égyptien, le Général Gamal Abdel Nasser était un grand ami du Président Ahmed Benbella. Les officiers supérieurs égyptiens étaient hébergés à l'hôtel "Transat" et vivaient dans l'opulence aux frais de l'Algérie. Pour fêter le jour anniversaire de leur indépendance, les Egyptiens invitèrent les autorités algériennes locales dont Rachid, à un festin gargantuesque organisé dans cet hôtel de luxe Avant toute intervention militaire, les officiers supérieurs égyptiens désiraient connaître le terrain le long de la frontière algéro-marocaine. [...]
[...] La trui-te va-ga-bonde courrait joyyeu-se ment A cette époque, il n'y avait que trois Ecoles Normales en Algérie. La première était celle de la Bouzaréa près d'Alger, la seconde à Constantine et enfin celle d'Oran, la plus récente. Le concours d'entrée à l'Ecole Normale d'Oran n'était pas une mince affaire. Cette année-là, en juin 1950, il y avait 350 candidats venus de toutes les villes de l'Ouest algérien pour 50 places. Les épreuves écrites servaient de premier test de sélection, de premier filtrage. Les candidats admis à l'écrit passaient un deuxième barrage. [...]
[...] Au cours de l'interrogatoire qu'un inspecteur de la DST mena dans le bureau du directeur de l'école de la gare et en présence de celui-ci, M. David, Rachid essaya de nier. L'inspecteur de la DST, énervé par ses dénégations le gifla. Devant des détails troublants, concernant son recrutement, Rachid finit par avouer qu'il cotisait comme tout le monde. L'affaire se termina au tribunal de Tlemcen. Ils furent défendus admirablement par Maître Lachkar, un avocat juif. Baba Ahmed Omar est condamné à la prison pour plusieurs mois et tous les cotisants à une amende conséquente. [...]
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