Résumé de l'Ebook:
[...] Elisa ne trouva rien à répondre. Elle se trouvait, une fois de plus, ramenée à un statut inférieur. Là où le bât blessait, cette fois-ci, c'était la présence de Carl. Quelle ne fut pas sa surprise, en entendant l'homme de son cœur prendre sa défense. Vous divaguez Ophélie ! Elisa n'est pas mon employée. Elle est ma dame de compagnie. Connaissezvous la signification de ce mot ? Grâce à elle, j'ai repris goût à mon travail. C'est elle qui décidera du jour où elle voudra me quitter. [...]
[...] Aucun son ne montait jusqu'à sa chambre. Un silence pénétrant dominait cette journée qui s'annonçait radieuse. Elle trouvait que la vie pouvait être belle. Qui penserait en la découvrant si rayonnante en ce matin printanier que trois jours seulement s'étaient écoulés depuis son arrivée à Nybro ? Elisa était venue en Suède pour oublier l'année passée, une douloureuse année qui avait marqué la disparition de son père. Un besoin urgent de s'oxygéner l'avait conduite en ce lieu, et toutes les occasions seraient bonnes pour améliorer sa condition physique. [...]
[...] pense-t-elle intérieurement. N'est-ce pas la route de l'aéroport, Monsieur Christopher ? s'étonne-t-elle. Gagné ! Nous prenons l'avion pour Stockholm. Quelle chance ! Pour une surprise, cela en est une ! A l'Est de Stockholm, à quelques minutes à peine du centre, Skansen permet de trouver sur une île un concentré de toute la Suède, explique Lucia. Il existe là-bas même un centre de spectacles et de concerts, un zoo et aussi un parc d'attraction. Youpi ! un zoo ! crie Laura. [...]
[...] Ils veulent retarder le moment où ils devront se séparer pour la nuit. Elisa s'est approchée de cet homme qui l'a troublée par l'élévation de sa pensée, par la gravité qui se lit dans ses yeux et cette générosité qui émane de lui. Ils parlent longuement ensemble. Il découvre chez cette jeune femme, aux longs cheveux aux reflets de feu, une sensibilité qui le bouleverse. Leur trouble est presque palpable. Ils ne se sont pas quittés du regard de toute la soirée. Carl se rapproche d'elle. [...]
[...] Qui vous parle de pitié ? Vous êtes-vous seulement demandé rien qu'une seule fois si vos amis ne souffraient pas de votre isolement volontaire, celui-là même que vous 55 leur avez imposé ? Ne serait-il pas temps pour vous de reprendre enfin contact avec le monde extérieur ? N'êtes-vous pas avant tout un chef d'entreprise ? Vous ne devez pas laisser votre cousin endosser à lui seul les responsabilités éternellement ! Mon cousin se débrouille très bien sans moi. Les chiffres sont parlants ! [...]
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