Résumé de l'Ebook:
[...] Voilà maman dit Camille, je te présente Anaïs ! Je suis enchantée Madame de faire votre connaissance. Camille me parle tellement de vous qu'il me semble déjà vous connaître un peu. Bonjour Anaïs, vous permettez n'est-ce pas cette petite familiarité ? Mais oui, madame, avec plaisir ! 57 Venez rentrons nous installer au frais, il fait tellement chaud dehors ! L'intérieur de la maison était frais, ce qui fit du bien à Anaïs. Dans les pièces régnaient un ordre et une propreté parfaits. [...]
[...] Cette nuit là elle devint femme pour la première fois. Une fois couchée, épuisée de fatigue dans son lit bien confortable, elle s'endormit en rêvant au prince charmant qu'elle croyait avoir rencontré. Les invités de la noce s'en allèrent. Un mois plus tard Bertrande découvrit avec stupeur qu'elle était enceinte. Force lui fut de se confier à sa mère, qui n'ayant vu aucun linge souillé avait déjà des soupçons. Une forte colère bien légitime d'ailleurs s'empara de cette dernière. Mais le temps n'était pas aux réflexions ni aux regrets, une solution immédiate s'imposait, ce fut Rose qui la trouva. [...]
[...] Il était temps, car sur le visage de Bertrande des larmes coulaient. Hyppolite la rassura tout en la consolant, lui disant de penser aux éclats de joie qui pétillaient dans les yeux de Camille au moment de son départ. Tout en avançant au rythme régulier que Pomponnette avait acquis tout au long de ces quinze années, Camille découvrit des régions si non plus belles les unes que les autres, du moins tellement différentes Tout en voyageant, il conforta agréablement toutes les connaissances qu'il pouvait avoir aussi bien en géographie qu'en calcul mental. [...]
[...] (donnesmoi un coup) C'est pour le coup que l'autre faillit à son tour mourir, mais de frayeur. Madame Escario me précisa que cette blague était exceptionnelle et qu'en aucun cas on aurait osé la faire dans une veillée normale. Quand ils ne trouvaient rien et qu'ils étaient trop fatigués pour aller plus loin, ils dormaient dans des abris de pierre ou dans des grottes, bien enlacés dans leur couverture, pour se tenir encore plus chaud. Que de souvenirs remplissaient la tête de ces pauvres enfants, car en fait, ils étaient encore si jeunes. [...]
[...] C'était difficile, tellement le changement était important. Quelques fois, on le voyait songeur, il repensait à tout ce qu'il venait de vire, il se souvenait de tous les copains morts ou vivants qu'il avait quittés. Puis il reprenait pied sur terre, essayant de vivre à nouveau comme avant cette terrible guerre. Le soir à la veillée, des amis venaient qui voulaient savoir tout ce qui avait pu se passer, réclamant à François des récits sur sa captivité. Julien était souvent là avec sa femme Angèle. [...]
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