Résumé de l'Ebook:
[...] Tu sais tout de moi maintenant, je parie Raconte, s'il te plaît. Lilas désigna le magnétophone. L'angoisse transparaissait dans sa voix tout comme elle était palpable dans la moiteur de ses mains. Tout y est enregistré, tu veux écouter ? Je te préviens, il y a un passage, le premier jour en seconde, où tu cherches Arnaud, et puis et puis Une grimace déforma fugitivement les traits de Krystel. Non, je ne tiens pas à écouter cela, je m'en souviens, je m'en souviendrai toujours tu sais. [...]
[...] Laisse-nous tranquille ! Si tu t'approches encore une fois de Christal, je te tire au fusil ! Quoiqu'habituellement guère enclin à obéir aux injonctions si mal formulées et si injustes, l'oiseau décampa. Son vol silencieux la porta sur la rambarde d'une fenêtre, à quelques kilomètres de là. C'était la fenêtre de la chambre dans laquelle sommeillait Christal ; la jeune femme respirait lentement. Quelques minutes plus tard, lorsqu'elle s'éveilla puis s'étira avec peine, l'effraie la salua d'un hou hou bienveillant. [...]
[...] Tu me voudras comment ? En brune ? En blonde platine ? De toute manière, tu auras le choix, je me suis procurée déjà plusieurs perruques différentes ; ça ne te dirait pas de, comment dire, euh, de posséder trois maîtresses différentes dans la même nuit ? Avoue que c'est un 11 fantasme de mec, ça ? Une blonde vêtue d'une nuisette qui cacherait à peine son écrin d'amour ; puis après, une brune super élégante, bcbg avec chemisier transparent, slip et sous-tif de dentelle ; et pour finir par un feu d'artifice, je me coifferais de la perruque rousse. [...]
[...] Arrivés au terme de la clairière, le capitaine annonça subitement : Bien, puisqu'il n'y a pas de danger, nous allons faire une pause Son regard parcourut le faîte des chênes, descendit le long de leurs troncs ancestraux puis évalua l'étendue clairsemée de bouleaux. Ses pupilles brillaient d'une lueur de désir salace lorsqu'il affirma : Oui, de toute façon, c'est un coin où ils ne pourraient pas nous surprendre. Nous déjeunerons ici. Il ne nous reste plus que deux lieues pour rejoindre Montaigu. Ses prunelles s'attardaient maintenant sur le visage de la fillette. Je vais emmener cette gamine faire un petit tour, ditil en un souffle. Non, hurla la femme aussitôt, pas elle ! Elle est innocente ! Pitié mon seigneur. [...]
[...] Il savait combien elle abhorrait la pitié et rejetait tout ce qui s'apparentait à une assistance, même lorsqu'elle n'était guère superflue. Elle tenait à se battre avec dignité tant qu'il lui subsistait une once de force. Et aussi, avait-elle insisté, je veux vivre mes dernières semaines, mes dernières heures et minutes près des bois. Elle l'avait si souvent répété qu'elle en avait convaincu le médecin. Ses traits étaient infiniment tirés. Elle transpirait comme si elle s'était épuisée dans un marathon. [...]
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