Résumé de l'Ebook:
[...] Quelques lots [de soldats] passent qui viennent aux œufs heures, Madame Dehousse débite sa génisse qui a eu une patte cassée. Bauchot49 de Bertrameix vient pour avoir de l'avoine. Il est si content de son commandant d'Avillers qu'il l'embrasserait. Et la prochaine fois qu'il ira chez eux, sa femme lui fera le café ! 4 heures et demie, distribution de pain. Il n'y en a que 30. Malgré cela, un peu de rabiot. Elle nous donne 3 livres pour le cheval. Il paraît qu'on n'en aura plus. Le boulanger ne peut plus avoir de farine. [...]
[...] On attend heures, Aline vient voir si on y va. Nous ne pouvons pas. Nous attendons 10 heures et il cesse seulement de pleuvoir. Mais enfin à midi, les 5 chevaux partent. Toute la matinée, nous avons distillé et scié quelques traverses cassées qui restaient. Après-midi, je fabrique cela avec le petit Moineaux. Ce matin, mon père est venu prendre les quelques poteaux du Justin qui restaient et, à midi, je suis allé déclarer ce qui nous reste d'avoine de semence et 300 de petite. [...]
[...] Il y a eu dernièrement des batailles sur Conflans. Moineaux du moulin va, en plein après-midi, chercher trente livres de sel. Pourquoi faire ? Bercq a déjà nettoyé huit moutons. Deux repas par jour. Ravaux vient voir à qui on a pris des chars. Demain, vivres à Briey. Madame Lenoir y va avec Lucie Privet qui veut faire passer son enfant à l'hôpital. Il ne passe presque plus d'autos. L'officier qui a été venu chercher les chars couche tous les jours chez Caquard. [...]
[...] Nous battons une voiture pour nous. Demain, nous en battrons encore. Ce soir heures, visite du sous-officier de Landres qui prend un litre. Rien de nouveau. Mercredi 11 août heures. Toujours pluie. Nous battrons encore ce matin. Fraxe est parti, il y a une heure, avec les outils Caquard heures, nous avons battu et sommes en train à rentrer. Nous venons manger et nous retournerons heures, on goutte. C'est fini. Nous avons 36 hectares de [illisible]. Nous allons faucher derrière Cir- 106 court. [...]
[...] A part cela, grand calme. Un gendarme vient chercher de l'eau-de-vie. Annonce : Demain, distribution de vivres Mardi 30 novembre heures. Nous allons chercher le tourniquet chez Pierga. Nous [lui] passons deux sacs et le germe, plus 100 kg de pommes de terre. Nous faisons des levains. Quel beau temps, l'après-midi. Mais aussi, que de canon et comme on l'entend fort, surtout sur Conflans. Midi, Pierga vient remercier pour lui et la famille Cambrezy. Nous prenons le café et deux gouttes. [...]
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