Résumé de l'Ebook:
[...] Clément Varennes. Il est resté le doigt en l'air et m'a adressé un sourire à la fois compatissant et ironique avant de se tourner vers la cloison murale et de lancer d'une voix forte : Eh, Maurice, ramène-toi, il y a là M. Varennes qui vient déclarer la perte de ses papiers ! Puis il est revenu vers moi et a dit, avec conviction : On peut dire, M. Varennes, que vous avez le cul bordé de nouilles, sauf votre respect ! [...]
[...] On voit quelles étaient mes préoccupations. J'ai donc décidé, bien sagement, de rentrer me coucher Au matin, très tôt il y avait encore du brouillard je suis allé ranger ma voiture dans une petite rue adjacente de la porte de Pantin et j'ai pris l'autocar qui, en vrai tortillard, allait me mener chez Jeff, après avoir traversé la banlieue est. C'est avec mélancolie que j'ai compté les quelques pièces qui composaient ma fortune. Pas de quoi rigoler. Il allait falloir que Jeff intervienne, sinon je n'aurais même pas de quoi payer l'essence pour mon retour. [...]
[...] Miracle, je bande ! Cela ne m'est pas advenu depuis au moins trois ans. Il faut dire que la langue qui me fouille est experte. La jeune femme sent bon. Je suis toujours aussi sensible aux assauts olfactifs. Un mélange de lait frais et de jasmin. De vieille prune aussi. Elle se détache de moi et, les lèvres entrouvertes, laisse échapper, rêveuse : On peut dire que je vous fais de l'effet Il n'y a rien là que de très normal ! [...]
[...] Hannah semblait tout excitée. Je ne mis pas longtemps à comprendre qu'elle éprouvait un béguin pour Armand. J'aurais aimé connaître l'opinion de ce dernier, quoique je m'en doute un peu. Hannah amoureuse, c'était un spectacle. Elle voulait à toute force que je la rassure : Toi qui le connais bien, est-ce que tu crois qu'entre lui et moi, ça pourrait marcher Il faut le lui demander. Je n'ose pas ! minauda-t-elle. Je me suis intéressé : Mais, en fait, vous en êtes où, tous les deux ! [...]
[...] Puis elle a crié, au bord des larmes : Mais tu ne vois pas qu'il profite de l'occasion pour me tripoter ! 90 Je ne savais plus où me mettre. Je me trouvais en plein drame ! Du Zola provençal ! J'ai reposé ma tasse aux trois quarts pleine et suggéré : Bon, je crois que je vais vous laisser en famille ! La porte a battu derrière moi et Marion est entrée. Je reconnais que, jusqu'à ce jour, je n'avais vu en elle qu'une gamine plutôt exubérante, alors que, de près, je la découvrais jolie, très jolie même. [...]
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