Résumé de l'Ebook:
[...] Ici, pas de cantine, les repas sont pris dans la classe, qui se transforme pour une heure en réfectoire. On nous expliqua aussi que les enfants ne sont pas tenus de faire le ramadan, comme les malades, les femmes enceintes ou encore les vieillards, qui obtiennent une dérogation de l'Imam. Je les regardais manger avec leurs doigts, les quelques pommes de terre accompagnées d'un bout de viande bien petit, et là encore, je me rappelais, pour les avoir moimême fréquenté, ces cantines scolaires françaises, transformées en salle de sport pour bataille de nourriture ! [...]
[...] Peut-être des regrets. Je vous regarde, toi et papa, et je vois le temps qui s'enfuit, vite, si vite. Toujours trop vite. Demain est déjà un autre jour. Mais, sans doute un jour trop tard Les fêtes de fin d'années sont terminées. Nous avons passé Noël dans la Creuse, chez tes grands-parents. Rencontre inoubliable pour moi. Je n'ai pas eu la chance de connaître mes grands-pères. C'est donc avec beaucoup d'appréhension que j'ai fait la connaissance de Blanche, ta grand-mère, et de Jules, ton grand-père. [...]
[...] Inutile de citer ici son vocabulaire. C'est celui que l'on entend depuis des décennies au sujet des hommes qui préfèrent les hommes ! La délicatesse même. Elle dit pleurer son père aujourd'hui, mort d'une maladie qui nous rapproche l'un de l'autre. Amis depuis vingt cinq ans, je n'ai découvert sa vie et les raisons de son décès que trop tard. Je n'aurais rien pu changer de toutes façons. Sa fille le pleure aujourd'hui, apitoyant son entourage d'une détresse que je croyais sincère. [...]
[...] Je veux y croire encore. Puis nos hôtes nous raccompagnent à la voiture. Je montre à Helena la magnifique mosquée en poterie, achetée il y a quelques jours. Ses doigts caressent l'argile avec délicatesse. Nous nous disons au revoir, les larmes aux yeux. Le docteur Chafi et son épouse tiennent déjà une grande place dans nos cœurs. Ils expriment tant de bonheur, de simplicité. Tant de paix. Nous garderons de cette dernière soirée, un délicieux souvenir. Sur le chemin qui nous ramène à la résidence, nous discutons de ce moment passé avec nos hôtes, avec regret. [...]
[...] Ce sera pour quand vous reviendrez en décembre. Nous a-t-il dit. Il fait parti des bons souvenirs. Une chaleur humaine inexplicable, indescriptible, incomparable. Il avait une admiration sans borne pour nous et notre bien modeste mission, nous comparant à un frère religieux catholique qui avait fait tant de bien à Casablanca et il ne pouvait comprendre notre admiration pour son art de travailler l'argile et de la voir se transformer sous ses doigts en de si magnifiques pièces. J'ai envie de faire un couscous. [...]
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