Résumé de l'Ebook:
[...] Martino ai Monti sul Colle Oppio" à Bologne Une relique de Pierre Thomas se trouvait un temps à la cathédrale de Cahors. La croix de procession que Frère Pierre tenait proche de lui sur son lit de mort et avec laquelle il exorcisait le Diable tentateur Une relique de la Croix du Christ y avait été incrustée. C'était un don que lui avaient fait des Chrétiens de Syrie en 1360. Cette croix l'accompagnait à Alexandrie : il la présente à la vénération des troupes avant l'assaut de la cité. [...]
[...] Les seigneurs locaux, jouant la concurrence, font allégeance au plus fort ou au mieux disant du moment. Le territoire de Biron est français en 1305, a été anglais d'autres fois et le redeviendra. Les seigneurs de Biron tiennent la paroisse et les environs de Salles de Belvès alors que l'église est tenue à fief de l'Archevêché de Bordeaux (dont Bertrand de Got était titulaire jusqu'à cette même année 1305 où il est élu Pape). Rien de certain sur ce qu'ont été les premières années de Pierre qui a connu probablement le sort commun des 14 bébés et des jeunes enfants d'alors laissés à leur destin vivre ou mourir avec une certaine indifférence pendant les cinq à six premières années : l'espérance de vie était courte, le taux de mortalité infantile élevé (entre un et deux sur trois). [...]
[...] Il fait partie du réseau des relations avignonnaises de Pierre Thomas. Il prend le nom d'Innocent VI et règnera de 1352 à 1362. Le monde tel qu'il se présente L'équation géopolitique du temps, celle des populations, des territoires, des princes, des Rois et des Papes s'étend à - tout l'Occident chrétien relié à la Papauté comme centre nerveux ; Byzance et les pays orthodoxes d'Europe centrale ; - les grands pays musulmans : Égypte et Syrie des Mamelouks (ou "Sarrasins") sous l'autorité du Soudan (ou "Sultan établi au Caire ; Émirats turcs se partageant l'Anatolie La situation est telle qu'il y a urgence pour Byzance, pour les pays orthodoxes d'Europe centrale et des Balkans, aussi bien que pour l'Occident chrétien à ralentir ou à contenir la progression conquérante des Turcs. [...]
[...] hurle la foule. De l'intérieur les prêtres grecs forcent les portes et laissent entrer le flot schismatique Craignant la foule la plupart des sages et des clercs latins s'éclipsent. Frère Pierre encourage ceux qui restent à ses côtés : Que le Seigneur soit notre force ! Apportez-moi un crucifix ; mourons la joie au cœur pour la foi catholique Il resta là, debout, tourné vers la foule, à attendre la mort. Le Roi, prévenu de l'émeute envoie la troupe dont le chef, un vrai catholique, bâton en main, fait évacuer l'église Les témoins sont impressionnés par l'attitude du Légat le voyant volontaire pour le martyre. [...]
[...] Un siècle plus tard, parce que les demandes de canonisation sont de plus en plus nombreuses, Rome réserve parfois sa réponse Avec les Papes du XIIIème siècle, Rome procède à des enquêtes ou procès de canonisation et définit les critères de sainteté à prendre en compte. La mainmise pontificale sur la définition de la sainteté n'a cependant jamais été totale. Le décalage entre le Code établi par l'Église et les pratiques de ses membres n'a jamais été aboli. (Voir Dictionnaire du Moyen Âge, article : canonisation, p.211-212 ; Les saints au Moyen Âge, de Régine Pernoud ; Plon. 1984) Une première démarche en vue de la canonisation formelle de Pierre Thomas se situe le 14 avril 1366, trois mois après sa mort. [...]
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