Résumé de l'Ebook:
[...] Je l'avais tellement attendu Les nuits m'avaient épuisé alors que je guettais son cri son petit visage ses cheveux dorés ses pleurs Elle me ressemble beaucoup Avais-je dit. Regarde ses yeux Avais-je ajouté Et tu riais ! Tu étais tellement heureuse de la naissance de Besma Besma qui transforma notre maison en un rêve Elle redonne vie à notre histoire Avais-tu dit Et elle signe une rose qui s'appelle : demain Avais-tu ajouté 51 Et tout à coup ! Un vent souffla d'une distante fenêtre ! [...]
[...] Et à chaque fois j'adoptais une illusion qui s'évaporait à la limite du papier et face au miroir je me rétrécissais : A ce point es-tu donc solitaire 34 Constantine La plus grande de mes affres Mon soupir le plus profond, excellente es-tu dans le spectacle, l'hypocrisie et la sottise. Le pont chez toi relie-t-il toujours les discussions insensées à l'inutile ? Comme le ciel lointain tu étais Comme ta rivière sale tu es devenue Quand vas-tu te dévêtir ? ! Au matin tu te dresses comme les filles publiques aux quais du corps Et le soir l'Orientale en toi se réveille Es-tu une ville à la tête d'un douar ou plutôt un douar au corps d'une ville ? ! [...]
[...] 28 J'ai envie de vivre une semaine sans crépitement de balles sans massacres J'ai envie d'acheter le journal du matin et le trouver rempli de visages souriants d'enfants : Nous sommes les seigneurs de demain ! Disait le dernier chant ! La meurtrissure ? ! Commencer ma journée comme tous les gens Trouver un goût à mon café et le savourer Me retirer avec ma bien-aimée loin des yeux du crépuscule Et dormir la nuit Dormir sans rêve ni cauchemar ! [...]
[...] Pour devenir la pluie la voie toutes les voies ! Et le but que je n'atteindrai jamais Ensuite elle a pris une forme mortelle et différente Elle est devenue le verre l'absence qui altère la présence d'un meurtrier Elle est devenue ce qu'elle est devenue O chaises vides je n'ai jamais été un jour avide d'un amour ardent ni des romances mais je dis ce que je ressens ! Des milliers se sont alternés sur cette estrade Ils ont exprimé la joie la tristesse la mort la vie J'ai le droit de hurler maintenant avec toute la peine qui me tiraille : Ah O chaises vides cette nuit est mienne et qui sait, je pourrais mourir après car les rues de ma ville grouillent de nouvelles de sang et de destruction : Cent morts dans un carnage Des dizaines d'enfants égorgés 18 Explosion de plus de dix bombes Le nombre de victimes s'accroît Je ne peux veiller tard hors de chez-moi je ne peux avoir confiance aux plus proches de mes amis impossible ! [...]
[...] Mon frère, que Dieu te garde donne-moi juste de quoi boire un café ! J'implore Mes connaissances m'appellent Saber, mais mon désespoir ne se retourne même pas pour croire ma dernière larme Ma vérité est une colombe qui pleure depuis le début des lamentations Les gens du quartier dorment dans une chambre exiguë ou dans un appartement luxueux Et je porte l'indifférent que je suis devenu un spectre décharné, une faim d'une chaude bouchée 13 Et des affres aussi grandes que le soleil au dernier étage Je m'allonge sur l'image de ma mère, morte précocement et les traits de mon père que je n'ai jamais vus un jour et puis je badine avec le carton et le vieux paillasson : Saber le patient qui fait face aux affres de la vie voudrait bien dormir Je songe souvent à écrire mes mémoires à dire par exemple que depuis vingt ans, les déguisements m'aident à fuir la mort Au moment du grand départ le monde fait mal aux gens Mais au moment de mon départ c'est toi qui me feras mal disait ma mère quand elle partit en voyage Je sais qu'elle ne retournera jamais plus ! [...]
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