Résumé de l'Ebook:
[...] Aucune ne concernait les femmes ! Comme les événements se chargent de changer le destin des plus entêtés, le cœur d'Alaric manqua un battement, ses yeux se fixèrent soudain sur une tête altière, rousse aux yeux verts pétillants, dont la simple robe de mousseline blanche sans ruban ni dentelle rehaussait encore la grâce et tranchait sur le reste des toilettes de soie, taffetas et velours. Un valet en livrée verte et noire vint annoncer que le dîner était servi. Il était onze heures du soir et une collation devait reposer et restaurer tout le monde. [...]
[...] Emile sans l'avouer avait été touché et encouragé par cette confiance que lui témoignait son frère. Ils se firent du souci quand Marie vit arriver Emile le lendemain du jour où la mégisserie avait réouvert. Emile ! Pourquoi cet air catastrophé ? Ils m'ont reproché de prendre leur pain : nous avons toujours fait sans monte-charge et maintenant notre ami est sans travail Emile aimait les situations claires : aussi le lendemain matin, il réunit tout le monde, les dixhuit hommes et femmes de la mégisserie. [...]
[...] Le petit en chemise avait glané quelques mots de beau langage, comme disait sa mère, de-ci de-là, quand il la suivait là-haut au château des Latour-Barre où elle donnait un coup de main à l'occasion des multiples fêtes champêtres de l'été. Oh oui monsieur, et surtout les chevaux, quand je serai grand, je veux soigner les chevaux, dit-il d'un ton résolu. Je vais souvent à l'écurie du château. Justin le palefrenier m'a montré comment les soigner sans les blesser ; il m'apprend même à leur parler. Tu sais monsieur, ils me répondent à moi, les chevaux ! [...]
[...] Ce sont eux, Qui gagnent vos millions ! Emile était allé rue des Bains, comme à son habitude, et Marie avait fait poser les volets de la bourrellerie, de grands panneaux verts en bois verts pour éviter à cette foule excitée de tout saccager et Emile, le soir, avait sérieusement commencé à se faire du souci pour cette situation qui traînait en longueur : cela faisait plus de deux mois que les négociations patronnats-syndicats échouaient. Jusqu'à présent rien de dramatique ne s'était produit. [...]
[...] Regarde cette belle peau de bœuf : ce grain fera des sièges magnifiques et robustes, tu peux me croire. Et Milou revint chez Monsieur Denoit, ravi d'avoir appris qu'une peau était constituée de la fleur et du grain. Depuis bientôt deux mois, il travaillait sur les cuirs forts peaux de bovin corroyées qui servent à la confection des traits et des harnais et moins fragiles pour un débutant que les cuirs de veau ou d'agneau Toutes les peaux se divisent en plusieurs parties. Que vois-tu là ? Le côté tête paraît plus mince que cet endroit-là. [...]
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