Résumé de l'Ebook:
[...] S'il le savait il n'examinerait peut être pas son corps devant le miroir si sérieusement, il ne se sentirait pas si désolé. Le miroir était son allié. Il proposait : “Perfectionne ton corps et j'imprimerai ta nouvelle image, je t'aiderai les séduire, surtout aux moments où elles se sentent en toute sécurité. Tu vas les séduire lorsque le soir, avant de se coucher elles mettent à nu leur ventre et au son de la musique nocturne elles examinent leurs périnées maigries. [...]
[...] Dès ce moment je vais venir souvent, très souvent. Nous allons parler à notre aise. Nous n'avons presque pas encore parlé Les yeux ouverts. Je suis Sélishève, mon ami. Je le sais. Il ne vit ni moniteur, ni Sélishéve. Tout était hors de son champ visuel. Mais Est-ce que ça valait la peine de parler à Sélishève de la translation ? Est-ce que ça valait la peine de voir des signes lumineux se déplacer ? Une seule question. Comment on a tué Sébastien ? [...]
[...] Vous allez crever de la maladie névrotique ou de la sclérose des artères du cerveau ou bien vos ennemis vous détruiront. Alors, faites quelque chose ! Iouri Nicolaévish essaya de trouver quelque chose dans le fond de sa mémoire mais sans succès. Avez-vous jamais voulu quitter cette terre, quitter notre planète ? A propos, à partir de ce moment vous pouvez m'appeler Gorislave. Oui, je le veux bien. Alors, des cosmonautes pareils représentent quatrevingt quinze pour-cent de tous mes patients. [...]
[...] Ce n'est pas de mon recours. Où est Nat ? A l'hôpital. Son temps n'est pas encore venu. Ne me téléphonez plus. Adieu, docteur 18.C'est pour la première fois que Iouri Nicolaévish pense que le temps n'existe plus pour lui comme pour les autres gens. Il avance le bras et rejète ce métal cher qui enregistre les impulsions de son corps. Il n'a plus rien à dire voilà pourquoi il chuchote les lignes de la poésie de Tracles jusqu'à ce que son âme ne reste face qu'à elle seule. [...]
[...] Souvent dans un cabinet de toilette où personne ne nous voit, ou dans une chambre vide collée de journaux à cause d'une grosse réparation, ou dans un cabinet de travail où l'on reste chaque soir de peur qu'on travaille peu partout où l'on reste avec soi-même même pour un instant, on commence à adjurer les esprits : on secoue les mains, on meugle, on crie les affronts avalés, on invente les paroles qu'on ne prononcera jamais, on prie Dieu, en se justifiant d'une manière piteuse. Qui nous trouble ? Qui nous tente ? Qui se dresse devant nous ? Iouri Nicolaévish s'embrouillait dans les réponses. Et tout de même les réponses devaient être claires, précises. Les tas d'informations accumulées restaient intacts. [...]
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