Résumé de l'Ebook:
[...] Ne vous faîtes pas de souci ! mettez la en simple, et vous pourrez y suspendre même un âne. Pour convaincre définitivement notre voisin de la résistance de sa ficelle lui faire une démonstration à l'appui, il passe la corde, sans la doubler, entre une poutre et le plafond, s'y accroche, après y avoir fait un nœud coulant, tire, s'y suspend même. La preuve est faite, concluante : quelle solidité ! Monsieur Barré témoigne de sa reconnaissance par une poignée de main et une accolade. [...]
[...] Avais-je questionné une fois, un peu inquiet. Il n'y a pas de loup par ici m'avait rassuré ma mère. Sortir aussi les cache-nez, les mitaines qui nous laissent les mains souvent violettes à cause de leurs doigts coupés, ainsi elles ne risquent pas de s'user. Reprendre les galoches montantes à semelle en bois, achetées chaque année au marché. Munies des peaux séchées des lapins dépecés il y a quelques mois, découpées, pour servir de semelle et nous tenir plus chaud. [...]
[...] Maintenant, va à l'école par la route. Alors là, tout Filou que je suis, pour moi, les glissades sont terminées. En deux minutes je suis devant la porte de 87 l'école. Papa a continué son chemin, tranquillement après avoir abandonné son outil de torture sur la rivière : en souvenir. Pendant la récréation de dix heures j'inspecte mes mollets qui me font souffrir, de belles lignes bleues confirment ma désobéissance. La journée a été longue, remplie par l'angoisse de retrouver Papa le soir et de me faire à nouveau gronder. [...]
[...] Oui, c'est un bon ouvrier, mais René et moi y sommes pour quelque-chose ! Nous sommes de bons maîtres ! Même si je suis habile de mes mains, il est certain que les excellents conseils de ces deux hommes contribuaient à ma réussite. Monsieur René avait été jusqu'à se faire pousser les moustaches pour que je puisse m'entraîner à les friser ! Leur donner une belle allure. Monsieur Faucheux me confiait ensuite une paire de ciseaux et un peigne, afin que je m'habitue à les manier sur ma cuisse lorsque je disposais de quelques minutes de libre. [...]
[...] La maîtresse hoche la tête et fait la moue. Bon. Dit-elle en se frottant le front. Laissez-le moi. A tout à l'heure, Edouard, je viendrai te chercher. Me voilà seul, je n'ai plus ma sœur, je me sens devenir triste, abandonné, poussé par la maîtresse dans un long couloir vers la classe. Tous les enfants ont l'air de se connaître, ils ont environ six ans et étaient ensemble en maternelle l'année dernière, ils sont déjà installés deux par deux sur les bureaux en bois, disposés en trois rangées. [...]
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