Résumé de l'Ebook:
[...] De la manière d'un veau d'or que l'on expose en place publique, afin d'exorciser tous nos maux, Bruno porta fièrement le nouvel objet autour de son cou et, une fois n'est pas coutume, se déhancha sur des airs de Kool of The Gang. Le temps n'était plus à la réflexion. L'euphorie de notre ivresse flirtait avec notre insouciance. Pour la énième fois, Carole tenta de m'initier au madison. Tu le fais exprès ! Bougonna t-elle sans perdre le pas de la chorégraphie du groupe. C'est vrai, mes 42 ans me permettaient parfois une petite coquetterie et certaines maladresses, pour une question d'image, étaient bonnes à entretenir. [...]
[...] Seul un saut me permettait d'aborder la descente dans une bonne position. Au loin, déjà la Tribu s'éloignait. Je reconnaissais la parka orange de Carole et son style fluide. Dommage, elle était ailleurs. J'aurais tellement voulu l'impressionner ! D'un bond, je m'envoyais en l'air. Bien en appui sur ma care, dos à la pente, ma planche s'enfonçait dans la poudreuse et réapparaissait à chacun de mes mouvements maîtrisés. Ce moment ressemblait à une partie de billard, l'instant où tu sens le truc, tu l'as au bout des doigts et tout l'entraînement et toute la technique du monde ne peuvent rien contre toi parce que tu es magique Seb et Hélène nous avaient finalement rejoints en fin de matinée. [...]
[...] Allez boire une bière, je me charge de la partie dit-il excédé. Obéissant à leur capitaine, l'équipe s'exécute. Les minutes passent. Tout de même un peu curieux, Fiorese demande au barman d'allumer la télé. Résultat : Marseille Paris 1. Surpris, les joueurs retournent au Vélodrome et se précipitent vers leur goal. Comment as-tu fais ? Questionne Battles impressionné. J'aurai pu en mettre un troisième, répond Barthez à 96 peine fatigué, si seulement je n'avais pas été expulsé à la 15ème minute ! Putain, qué nuls ! [...]
[...] Sous forme d'échantillon, son langage cosmopolite se précisait. Son discours et ses rires parfois dérangés par des klaxons victorieux aux couleurs de l'OM se mêlaient à la moiteur ambiante. L'heure n'était plus à la pudeur, la Phocéenne se dévoilait. Assise par terre le dos appuyé contre la vitrine de Saint Primitif, Céline relisait encore et encore les dernières pa- 38 ges de mes écrits : J'ai un truc à dire sur le passage des couches-culotte, commença t-elle, son regard planté dans le mien. [...]
[...] Sans un mot, Titi m'observait étrangement. Seulement, continuais-je, se défaire de la donation, nous afficherait en pleine figure le degré de notre propre incompétence. Alors tu vois un tel héritage, il est parfois bon de s'en passer. A peine finissais-je ma phrase que mon regard se porta vers le Saint Primitif. Sa présence me rassurait. Visiblement tu es en pleine forme cousin plaisanta Titi. JP Bage en était à son sixième morceau : ‘Mélancolia' un titre plutôt rythmé Le Corbeau, mon fils et moi. [...]
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