Résumé de l'Ebook:
[...] Ces pensées irrationnelles ne me ressemblaient pas. Mon esprit cartésien et ma formation scientifique m'avaient toujours enclines à des raisonnements solides et étayés. Affaiblie par la maladie, je ne me reconnaissais plus. Depuis des mois, mon mari supportait les charges de la maison et s'occupait seul de notre fille. À mon grand désespoir, j'étais trop asthénique pour prendre soin de mon enfant. Je ne pouvais plus assurer les besoins basiques de sa vie. J'avais mal partout, et me plaignais de douleur du matin au soir. [...]
[...] C'est peut être vrai Arnaud B. C'est peut être vrai Publibook Retrouvez notre catalogue sur le site des Éditions Publibook : http://www.publibook.com Ce texte publié par les Éditions Publibook est protégé par les lois et traités internationaux relatifs aux droits d'auteur. Son impression sur papier est strictement réservée à l'acquéreur et limitée à son usage personnel. Toute autre reproduction ou copie, par quelque procédé que ce soit, constituerait une contrefaçon et serait passible des sanctions prévues par les textes susvisés et notamment le Code français de la propriété intellectuelle et les conventions internationales en vigueur sur la protection des droits d'auteur. [...]
[...] Je souffrais de solitude, je souffrais de ne pas être comprise. Pour nier ma guérison, mon entourage niait ma maladie. J'avais durant plus de six mois étais tellement malade et mon mieux être était inespéré. Je voulais le convaincre que cette guérison était due à l'action d'un médicament bien défini sur une maladie non identifiée mais bien réelle. Tout était illogique je n'arrivais pas à lui faire admettre ce qui pour moi était une évidence, j'avais trouvé le début d'une réponse à une énigme. [...]
[...] Elle expliquera beaucoup et si peu à la fois. Alors l'enfant comprendra que tous les jours, il devra se faire une piqûre, lui qui les déteste tant. Et il contiendra sa révolte, il retiendra le cri intérieur qui le dévaste. Sou- 12 dain, il n'aura plus huit ans. Il sera un enfant sans âge, un enfant malade. Il gardera son cri caché pour ne pas voir pleurer sa mère qui n'aura pas lâché sa main. La douleur de cette famille est inscrite dans mon cœur et dans ma conscience à jamais. [...]
[...] L'enfant s'appelait Thomas. Il avait environ huit ans. Il était mince, presque maigre, et semblait avoir grandi trop vite. Il me jetait à la dérobée, un regard à la fois agressif et implorant. Il n'avait pas renoncé à s'enfuir et regardait fréquemment du côté de la sortie. Il fallait que je le rassure, rapidement, pour ne pas laisser s'installer ce temps incertain où tout semble encore possible, ne pas laisser l'angoisse l'envahir, prendre le pas sur la raison. La mère aussi affichait un visage inquiet. [...]
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