Résumé de l'Ebook:
[...] Je ne sais pas, je n'y comprends rien, le moteur s'est arrêté comme s'il tombait en panne de gas-oil, pourtant j'ai fait le plein, lui répond Max. Pierrot s'énerve. Merde ! Merde ! Nous sommes vraiment poursuivis par la poisse. Le chat noir nous suit. Ali s'avance vers le camion et nous dit : Il doit s'agir d'un problème d'arrivée de gas-oil. Tu t'y connais en mécanique, lui demande Pierrot. Un peu, un peu, je vais regarder le circuit de gas-oil. Max sort l'outillage d'une caisse et Ali se met à l'ouvrage. [...]
[...] Le tout-terrain jaune arrive à leur hauteur, deux touaregs sont à bord. Cinq ou six autres, armés de fusils, apparaissent tout d'un coup. Mais d'où sortent-ils ? Certainement de derrière les dunes où ils étaient cachés. Les fusils se pointent vers les quatre compagnons. Le chef des touaregs leur ordonne de se rendre et donne des directives à ses hommes, il leur demande de débarquer du camion les bidons de gas-oil ainsi que les pneus. Il donne ensuite l'ordre à Pierrot de mettre la semi à cul d'une dune qui est à sa hauteur, afin de débarquer les deux 505 commerciales. [...]
[...] Cette panne vient aggraver notre situation et je me sens coupable de n'avoir pas détecté qu'il y avait une mauvaise alimentation de gas-oil quand j'étais en France. Je crois que cela irrite Pierrot. Ah ! Nous sommes dans de beaux draps, deux camions en panne ! Et en plus, quelle forme physique ! Sales, couverts de sable à cause de la tempête, fatigués, les nerfs à fleur de peau. Je vais remorquer Max jusqu'à Tamanrasset, me dit Pierrot, et ensuite, je viendrai te remorquer à ton tour Me voilà planté au milieu du désert ! [...]
[...] Nous avons en plus une douche, ce qu'ici, pour beaucoup de gens, doit paraître un luxe. Nous avons même un frigo et de gros ventilateurs sont installés au plafond. Inutile de vous dire que ce frigo et ces ventilateurs sont les bienvenus dans ce pays où la chaleur est torride. Et en plus, une terrasse devant la maison avec une table et des chaises. Peu après notre arrivée, nous sommes rejoints par un gosse d'environ 12 ou 13 ans qui connaît Issa. [...]
[...] L'homme repart de fort mauvais humeur. Max et moi nous continuons à nous avachir sur nos fauteuils en pestant contre l'homme. Au bout d'une demi-heure Revoilà notre homme ! Cette fois accompagné d'un policier en uniforme. C'est un policier d'une trentaine d'années, assez grand, de corpulence mince, mais musclé. Il porte un treillis militaire de couleur kaki, un béret vert et il est chaussé de rangers. Chacune de ses joues est barrée de trois cicatrices qui forment un trait d'environ trois à quatre centimètres de long, tracé en oblique de haut en bas de la joue. [...]
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