Dissertation (niveau collège) constituée principalement de comparaisons entre les textes Les Lumières de la ville d'Emile Zola et La chèvre de M. Séguin tiré du livre Les lettres de mon moulin écrit par Alphonse Daudet. Analyse les différences et les ressemblances entre ces deux textes.
[...] Séguin est raconté de façon totalement indifférente, de sorte que, lorsque la chèvre se fait manger par le loup, le narrateur relate les événements de façon brevetée et froide. Par contre, s'il avait été question du romantisme, le lecteur aurait été enveloppé d'un lyrisme total, rendant la situation malheureuse, davantage dramatique, presque insupportable. L'auteur représente le plus réellement possible les éléments de l'histoire, l'écriture mise davantage sur ce qui représente le plus possible la réalité. Cet élément fait partie de l'art réaliste. [...]
[...] Séguin on fait intervenir des personnages, contrairement au texte de Zola. Contrairement au texte de Daudet, dans celui de Zola, il est clairement démontré d'où provient l'histoire, à Paris. On peut en conclure que le texte de Zola est davantage de l'ère du réalisme, puisqu'il répond aux caractéristiques de l'art réaliste, soit d'être impersonnel, d'être scientifiquement exact, et d'avoir le culte de la forme (langage soigné). Dans le texte de Daudet, certains éléments tels que l'usage de la parole par la chèvre, l'ignorance de la provenance de l'histoire sont quelques fois une faiblesse dans les principes du réalisme. [...]
[...] etc. pour désigner la lumière et confusion de nébuleuse (l. ténèbres (l. sombré (l. etc. pour désigner l'obscurité. L'auteur se soucie de la qualité du vocabulaire utilisé: omnibus (l. fiacre (l. réverbérations (l. etc. Ces mots choisis ou excentriques nous sont moins connus voire même moins utilisés de façon usuelle. Tous ces outils linguistiques sont utilisés pour démontrer que l'auteur détaille avec acuité les éléments principaux constituant son environnement, son univers, son monde. [...]
[...] L'auteur se donne la peine d'élaborer en ce qui a trait aux descriptions des choses simples. On utilise des périphrases : la mer des ténèbres (l. pour désigner la nuit (l'obscurité), les petites flammes dansantes (l. pour désigner la lumière, etc. L'auteur répète rarement le même vocabulaire pour désigner les mêmes choses; il remplit ces mots d'images et de couleur. Il utilise un champ lexical élaboré pour chacun des éléments : une naissance de constellations (l. myriade de soleil (l. réverbérations des lanternes (l. [...]
[...] En dépit que le vocabulaire soit varié, une emphase repose sur la lumière et l'obscurité. Toutefois, dans La chèvre de M. Séguin ce sont les mises en situation dans le dénouement qui sont sans cesse répétitives : M. Séguin finit toujours par perdre ses chèvres de la même façon, du début à la fin de l'histoire. Dans ces textes-ci, on peut affirmer que les éléments sont répétitifs, que cette forme de répétition soit dans le vocabulaire ou dans l'histoire nous amène à faire un lien similaire entre les deux textes. [...]
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