Il y a dans l'histoire littéraire un grand nombre de récits qui nous font part des aventures des voyageurs qui veulent absolument aller au bout du monde. Parmi eux, il existe une histoire qui raconte qu'un de ses voyageurs prit un chemin sinueux qui le mena, après de maints obstacles, tout au bout du monde. Puisqu'il était fatigué après avoir franchi des mers et des montagnes et comme il voulait absolument savoir la vérité sur cet endroit, le voyageur s'assit au bord, les pieds dans le Grand Vide, et réfléchît sur le destin des hommes et sur les grands périples qui se trouvent sur le chemin de la connaissance. Le récit nous dit que depuis, il a oublié le monde des vivants et qu'il y est toujours, assis, en train de réfléchir sur la vie et sur la mort mais il lui est impossible de franchir le mur invisible qui se trouve devant lui.
[...] Références bibliographiques et ouvrages cités Bacon, Francis. “Francis Bacon to King James A Treasury of the World's Great Letters, (ed.) M. Lincoln Schuster, New York: Simon and Schuster pp. 86-89, www.luminarium.org Francis. The New Atlantis (1626), New York : P. F. Collier and Son Boleyn, Anne. O Death, Rock Me Asleep (1536), poème peut être consultée sur www.luminarium.org et sur http://englishhistory.net Cousins, John W. [...]
[...] Dcc Publishing Shakespeare, William. Hamlet (1603), New York: Washington Square Press, Mowat & Werstine (ed.) acte scène ii William. Macbeth (1603 1606), Cambridge University Press, Braunmuller (ed.) 1999, acte scène v Slack, Paul. Impact of the Plague in Tudor and Stuart England”, Isis (ed. William H. McNeill), vol no pp - 539 Tyndale, William. Letter from Prison” (1535), William Tyndale's Five Books of Moses Called the Pentateuch: Being a Verbatim Reprint of the Edition of M.CCCCC.XXX. (ed. [...]
[...] De plus, cette obsession semble se propager dans l'art et dans la peinture de la Renaissance tout comme dans les textes de l'époque. La mort devient une ombre omniprésente qui plane sur la grande majorité des productions artistiques et littéraires. Rappelons La danse macabre (1538 1562) de Hans Holbein Le Jeune qui, dans sa version définitive, s'étend sur plus de 37 gravures tel un voyage vers la mort au quel se joignent des représentants de toutes les couches de la société, de l'enfant au vieillard et du paysan à l'aristocrate. [...]
[...] Le conte de son voyage vers la mort s'est perpétué jusqu'à aujourd'hui. L'ironie du sort fera qu'un de ceux qui recommandaient fortement l'emprisonnement et l'exécution[10] de Marie se retrouvera, lui aussi, en prison vers la fin de sa vie. Il s'agit de Sir Francis Bacon (1561 1626) qui est une figure clé pour l'étude de la Renaissance et de la pensée baroque en Angleterre. Ses ouvrages incarnaient non pas seulement tout ce qui fera avancer la pensée scientifique, politique et religieuse de l'époque mais contiennent également ce mélange opulent et somptueux d'effets et de couleurs exubérantes qui caractérise le Baroque. [...]
[...] Il faut croire que cette période de renouveau et de découverte scientifique était aussi propice à une réflexion sur la condition humaine. Un homme de la Renaissance anglaise, Sir Walter Raleigh, conclura dans son The History of the World (1603) que l'homme n'est que poussière[2] et que toute activité humaine concentrée sur la vie matérielle est futile. N'oublions pas non plus la célèbre métaphore filée de Macbeth qui réalise que Life is but a walking shadow, a poor player / That struts and frets his hour upon the stage / And then is heard no more: it is a tale / Told by an idiot, full of sound and fury / Signifying nothing. [...]
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