Récit d'invention : vous êtes un explorateur, rédiger votre carnet de voyage.
[...] Il n'y a pas d'église non plus et je n'ai pas vu de curés. Les gens ici ont l'air de bien vivre. Ils mangent bien et trouvent facilement ce qu'il leur faut mais ils ont une drôle d'habitude : ils fument du tabac sauvage qu'ils font sécher, hachent et roulent dans des petites feuilles, comme des petits cigares mais je ne sais pas comment ils appellent cela. Tous les adultes fument quasiment en permanence, peut-être en hommage à leur Dieu, le volcan ? [...]
[...] Nous sommes rentrés tard et je remplis ce journal avant d'aller me coucher. Demain on doit se lever tôt et il y aura du travail. Si on veut arriver à Tahiti un jour, il faut faire des réserves d'eau et de nourriture et puis repartir. Parfois je regrette un peu la France et l'école. Cela doit être si tranquille chez nous aujourd'hui. Enfin on reviendra bien un jour. Repères : 18 juin 1815 c'est le jour de la bataille de Waterloo. [...]
[...] Ils raient mais nous ne comprenions pas ce qu'ils disaient et eux non plus. En entrant dans le village nous avons croisé des adultes : les femmes faisaient la cuisine sur de petits feux de bois devant leur maison et les hommes, très grands, réparaient des filets de pêche, jouaient sur un grand terrain délimité par des bornes en bois à un jeu bizarre avec un ballon. Ils étaient répartis en deux équipes de onze joueurs. Tous les autres adultes fumaient de grandes pipes à manche longue ou des sortes de petits cigares tout en les encourageant. [...]
[...] Les gens jouent aussi beaucoup au sport que nous avons vu en venant de la plage. Ils ont plusieurs équipes et passent un temps infini à jouer avec leur ballon rond. Ils font des tournois et ont même des vedettes que tous admirent et applaudissent. Pour les enfants il n'y a pas d'école, ce qui est vraiment une bonne idée, et ils jouent toute la journée et se baignent souvent dans la mer, car elle est très chaude, pas comme chez nous en France. [...]
[...] Au large d'une île inconnue le soir du 18 juin 1815. Aujourd'hui il s'est enfin passé quelque chose. Nous avons dépassé le cap Horn depuis six mois et errons dans le Pacifique en route vers le Nord Est sans avoir rencontré personne mais essuyé trop de tempêtes ou de calmes plats. Mais c'est fini. Ce matin, j'ai été réveillé par le cri de la vigie « Terre droit devant ». Il devait être juste le point du jour. Enfin on allait pouvoir trouver à manger et de l'eau fraîche à boire, car cela commençait a manqué et ce qui reste n'est pas fameux. [...]
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