Voltaire, polémiste et à la fois homme de tolérance du siècle des Lumières, présente le héros Candide qui découvre toutes les formes du mal au cours de ses aventures dans le conte philosophique étudié pour démontrer que tout ce qui conduit à la vérité est basé sur l'expérience. Au sein de l'objet d'étude « convaincre persuader délibérer » nous analyserons les écrits de J. Van Der Heuvel : « Le conte Voltairien offre cette particularité remarquable que la fantaisie et la vérité, intimement mêlées l'une à l'autre, s'y renforcent mutuellement. » et pourquoi Candide remplit ces deux fonctions.
[...] Ici-même, des arguments qui se rapportent à la vérité sont intégrés très subtilement par Voltaire. En effet, malgré le fait qu'avoir des portes et des fenêtres dans un château parait évident, à l'époque, les nobles qui possédaient des châteaux lumineux et ouverts (donc une grande quantité de fenêtres) démontraient une richesse supérieure et donc l'argument pourrait sembler valide, mais des portes prouve bien que ce n'est pas son intention de valoriser ce château, mais de l'utiliser pour moquer le baron. [...]
[...] Voltaire, polémiste et à la fois homme de tolérance du siècle des Lumières, présente le héros Candide qui découvre toutes les formes du mal au cours de ses aventures dans le conte philosophique étudié pour démontrer que tout ce que conduit à la vérité est basé sur l'expérience. Au sein de l'objet d'étude convaincre persuader délibérer nous analyserons les écrits de J. Van Der Heuvel : Le conte Voltairien offre cette particularité remarquable que la fantaisie et la vérité, intimement mêlées l'une à l'autre, s'y renforcent mutuellement. et pourquoi Candide remplit ces deux fonctions. Pour ce faire, premièrement, nous prouverons que Candide est une œuvre de fantaisie à travers la présence du registre merveilleux. [...]
[...] La façon principale qu'utilise Voltaire pour intégrer la vérité dans son conte philosophique est la dénonciation des défauts humains. Dans ce conte, il se concentre sur deux aspects ; la guerre et l'esclavage. Dans le chapitre lorsque Candide vient juste de commencer sa découverte du monde réel, après avoir échappé aux Bulgares, il est brutalement propulsé sur le champ de bataille entre les Bulgares et les Abares. Ici, Voltaire commence à dénoncer la banalisation qui est faite de la guerre et, ironiquement, parle des morts et des actions communément. [...]
[...] Pour finir, le renforcement mutuel entre la fantaisie et la vérité se trouve tout au long de L'Optimisme, car un équilibre constant réside entre les deux. Voltaire dose la fantaisie et la vérité en fonction de la fonction générale de chaque passage qu'il veut attribuer comme observé au chapitre 1 Ainsi, Candide est un conte fantastique mais aussi une source de vérité. Comme montré, la fantaisie du conte est aussi utilisée à des fins comiques (caricature), donc on en déduit que Candide amuse le lecteur. [...]
[...] De plus, les remarques constantes de Pangloss se référant à la perfection du monde et la nécessité du mal sont utilisées pour mettre en évidence l'attitude fataliste de Leibniz que Voltaire conteste, après les avoir soutenues dans Zadig. En effet, Voltaire change d'avis a plusieurs reprises, il soutient Leibniz, Rousseau et la Providence pour ensuite nier la nature humaine et chercher des arguments rationnels a tout, comme Newton et Locke. Candide en est l'illustration. Le fantastique contenu dans Candide est donc visible grâce à l'invraisemblance mais aussi grâce a la présence de perfection. [...]
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