Avec ces Histoires ou contes du temps passé avec des moralités, Perrault, en 1697 s'imposait comme le représentant le plus subtil du registre des contes de fées. Lorsqu'en 1862, cet ouvrage est enrichi des gravures de Gustave Doré il revit et ravit les plus raffinés pour sa beauté et les enfants pour son enchantement. Cependant, ces contes destinés en priorité aux enfants sont paradoxalement très violents et cette violence semble parfois injustifiée; voir gratuite. Nous pouvons alors nous demander quels sont les différents types de violences présentes chez Perrault et par la suite en dégager leurs enjeux.
[...] Lampedusa vit une relation ambigüe avec les femmes, en effet, il offre un amour exclusif à sa mère et ne vivra qu'un mariage épistolaire avec sa femme Alessandra. Nous pouvons nous demander dans ce contexte, quel regard porte-t-il sur les femmes dans son œuvre ? Quel rôle joue-t-elle dans la Sicile, cette île machiste de l'époque ? Nous pourrons voir que c'est une figure complexe et contrastée à la fois dans son physique, son tempérament et sa symbolique. La femme dans le Guépard est tout d'abord une femme contrastée par son physique. En effet, la beauté comme la laideur y sont exprimées. [...]
[...] Si Angelica fait vibrer la Sicile de sa beauté, on ne peut pas en dire autant pour toutes les femmes. En effet, un personnage apparaît à travers une anecdote évoqué par le père Pironne, c'est Angelina, véritable antithèse d'Angelica, elle incarne la laideur. Ce n'est pas la seule à être délaissé par Lampedusa, en effet, celui-ci décrit les jeunes aristocrates au bal de Ponteleone comme des guenons en crinoline des créatures Après le physique des femmes siciliennes, c'est le tempérament que Lampedusa décrit. Deux types de femmes apparaissent clairement : les soumises et les insoumises. [...]
[...] Cette soumission des femmes transparait dans l'emploi d'un bestiaire péjoratif : les yeux d'Angelina sont ceux d'un chien sans maître Marianina est un bendico en jupons de soie les femmes sont considérées comme des chiennes en chaleur Cependant, une femme est décrite comme l'insoumise du groupe : c'est Angelica. Rusée, elle feint la docilité, mais se sert de sa beauté comme d'une arme pour servir ses opportunités, Tancredi est volage, mais elle lui est également infidèle. Elle a une vision de l'amour très pragmatique : il lui sert à satisfaire ses désirs et se faire une place dans la noblesse sicilienne. Cette description émît par Lampedusa donne une symbolique à la femme sicilienne. [...]
[...] En effet, on y reconnaît des personnages types. Celui des épouses, qui servent de faire-valoir à leur mari : Maria Stella ne sert qu'à procréer, elle donne d'ailleurs à Fabrizio 7 enfants. Quant à Donna Bastiana ce n'est qu'un objet sexuel bonne pour le lit et c'est tout Un autre type de femme apparaît également, celui des maitresses : Mariannina et ses amours tarifés la demande, mais aussi la danseuse Scharwarzwald qui reçoit un présent magnifique, une broche, par son amant Tancredi, lui qui se disait éperdu d'Angelica. [...]
[...] Maria Stella en est une belle preuve de la soumission féminine de la femme au mari, en effet, lorsqu'elle essaye de discuter avec son mari sur un sujet délicat, ici le mariage de Tancredi, Fabrizio prend très vite le pouvoir et lui ordonne le silence, de plus, la femme se laisse tromper sans broncher par un mari très volage. Dona Bastiana accepte quant à elle de rester recluse, en dépit de la jalousie possessive de son mari qui la fait passer pour un alphabet pour qu'aucun seul homme ne l'approche. Sarina et Angelina sont également soumises à leur mari. [...]
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