La ville dans la littérature, histoire et symboliques

Résumé du document

Du latin villa qui signifie maison de campagne, une ville est une agglomération relativement importante et dont les habitants ont des activités professionnelles diversifiées, notamment dans le secteur tertiaire.
Quelles sont les influences de la ville sur l'écrivain ? La ville inspire-t-elle l'écrivain ? Comment l'écrivain perçoit la ville ? En d'autres termes, y a-t-il un véritable rapport entre l'écrivain et la ville ?

Pour répondre à cette question, nous aborderons dans un premier temps la ville en tant que simple contexte spatial d'une histoire, une ville simplement pour poser un décor opposé à la campagne, sans rapport entre elle et l'écrivain ensuite nous verrons que la ville a une véritable symbolique dans la littérature et nous verrons dans une dernière partie que la ville joue véritablement un rôle pour l'écrivain.

Extraits

[...] Mais rien dans ma mélancolie n'a bougé! palais neufs, échafaudages, blocs, Vieux faubourgs, tout pour moi devient allégorie, et mes chers souvenirs sont plus lourds que des rocs». Mais ces descriptions ne sont pas des descriptions pour décrire, pour situer un lieu comme nous en avions fait initialement l'hypothèse, ces descriptions sont le reflet de l'influence que peut avoir la ville sur l'écrivain, c'est ainsi que George Orwell écrivait : "Quant à moi, si je décris la faune du quartier, ce n'est pas pour présenter des phénomènes de foire, mais parce que tous ces gens font partie de mon histoire." On peut même aller plus loin, en effet, la ville fait souvent partie intégrante de l'œuvre, elle peut à l'image du bonheur des dames dénoncer les problèmes de la société (classes ) et faire partie de l'intrigue, de l'action, on ne se contente pas de décrire Paris, les personnages vivent dans Paris et ont un rapport spécial avec la ville. [...]

[...] La ville inspire-t- elle l'écrivain ? Comment l'écrivain perçoit-il la ville ? En d'autres termes, y a-t-il un véritable rapport entre l'écrivain et la ville ? Pour répondre à cette question, nous aborderons dans un premier temps la ville en tant que simple contexte spatial d'une histoire, une ville simplement pour poser un décor opposé à la campagne, sans rapport entre elle et l'écrivain ensuite nous verrons que la ville a une véritable symbolique dans la littérature et nous verrons dans une dernière partie que la ville joue véritablement un rôle pour l'écrivain. [...]

[...] Ceci fait de la ville un lieu d'inspiration pour les auteurs dans ce qu'ils écrivent. Par exemple, Hugo dans Les misérables fait une grande description de Paris, ceci montre peut-être l'influence que la ville a sur l'écrivain, elle est tellement importante qu'une partie importante d'un roman peut lui être consacrée. Les villes influencent donc considérablement les écrivains. Outre Victor Hugo et les autres auteurs que nous avons cités pour exprimer la domination relative de Paris dans la littérature française, on pourra penser à certaines œuvres réalistes qui décrivent la ville d'une manière très proche de la réalité par exemple Au bonheur des dames de Zola qui décrit la naissance des grands magasins. [...]

[...] Et pour premier acte du défi qu'il portait à la Société, Rastignac alla dîner chez madame de Nucingen. Rastignac en s'adressant ainsi à un Paris presque personnifié montre quelle importance elle a. Pour les écrivains, la ville n'est donc pas seulement un décor ou un lieu qu'ils décrivent, elle peut réellement faire partie de l'histoire et a une réelle importance. Conclusion En conclusion, la ville est évidemment avant tout un décor, un lieu opposé à la campagne où se déroule une action définie, mais la ville ne représente pas uniquement un contexte spatial pour l'écrivain. [...]

[...] On peut citer également dans le domaine de la poésie Le Pont Mirabeau du recueil Alcools d'Apollinaire. Cette prédominance de la ville de Paris s'accompagne d'ailleurs d'un certain rejet de la province. Il suffit de voir l'horreur qu'a la Marquise de Merteuil de la campagne dans Les Liaisons dangereuses de Laclos : pour elle, Paris est le seul endroit vivable on peut y vivre parmi les gens de son rang, on peut être vu et voir, on ne s'y ennuie point. [...]