Dissertation de français réalisée en 1re S sur le thème du théâtre. Problématique : En vous appuyant sur le corpus proposé, les oeuvres que vous avez étudiées et votre expérience du théâtre, vous confronterez la définition du théâtre donnée par les classiques à l'évolution du genre théâtral.
[...] Songe, songe, Céphise, à cette nuit cruelle Qui fut pour tout un peuple une nuit éternelle ; Figure-toi Pyrrhus, les yeux étincelants, Entrant à la lueur de nos palais brûlants, Sur tous mes frères morts se faisant un passage, Et de sang tout couvert échauffant le carnage ; Songe aux cris des vainqueurs, songe aux cris des mourants, Dans la flamme étouffés, sous le fer expirants ; Peins-toi dans ces horreurs Andromaque éperdue : Voilà comme Pyrrhus vint s'offrir à ma vue ; Voilà par quels exploits il sut se couronner; Enfin voilà l'époux que tu me veux donner. Non, je ne serai point complice de ses crimes ; Qu'il nous prenne, s'il veut, pour dernières victimes. Tous mes ressentiments lui seraient asservis. [...]
[...] Contrairement aux classiques, les Romantiques ne veulent respecter cette règle. Victor Hugo fait durer sa pièce Hernani sur des mois ! On peut donc en conclure que l'unité de temps est respectée chez les classiques, mais ne l'est pas chez les romantiques ni dans le baroque. La dernière des trois unités est l'unité d'action : elle consiste à décrire dans la pièce une seule intrigue. Le théâtre baroque est opposé à cette règle. Par exemple, dans Dom Juan, il y a une multitude d'intrigues et beaucoup d'opposants. [...]
[...] JEAN Je ne dis rien. Je fais brrr ça m'amuse. BÉRANGER, regardant Jean dans les yeux. Savez vous ce qui est arrivé à Bœuf ? JEAN Qu'est-il arrivé à Bœuf ? BÉRANGER Il est devenu rhinocéros. JEAN, s'éventant avec les pans de sa veste. Brrr BÉRANGER Ne plaisantez plus, voyons. JEAN Laissez-moi donc souffler. J'en ai bien le droit. Je suis chez moi. BÉRANGER Je ne dis pas le contraire JEAN Vous faites bien de ne pas me contredire. J'ai chaud, j'ai chaud. [...]
[...] Je résiste aux intempéries BÉRANGER Vous êtes de plus en plus vert. JEAN Vous avez la manie des couleurs aujourd'hui. Vous avez des visions, vous avez encore bu. BÉRANGER J'ai bu hier, plus aujourd'hui. JEAN C'est le résultat de tout un passé de débauches. BÉRANGER Je vous ai promis de m'amender, vous le savez bien, car moi, j'écoute les conseils d'amis comme vous. Je ne me sens pas humilié, au contraire. JEAN Je m'en fiche. Brrr BÉRANGER Que dites-vous ? [...]
[...] Sa bosse est un peu grande, au-dessus du nez.) Il s'est déguisé. BÉRANGER, se promenant dans la pièce, sans regarder Jean. Je vous assure que ça avait l'air sérieux. JEAN Eh bien, ça le regarde. BÉRANGER, se tournant vers Jean qui disparaît dans la salle de bains. Il ne l'a sans doute pas fait exprès. Le changement s'est fait contre sa volonté. JEAN, à coté. Qu'est-ce que vous en savez ? BÉRANGER Du moins, tout nous le fait supposer. JEAN Et s'il l'avait fait exprès ? [...]
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