Etude du texte Gourmandise qui représente une partie du livre "L'Enfant". Cette étude correspond à l'étude d'une autobiographie, Jules Vallès raconte ici son enfance pendant laquelle il a été tyrannisé par sa mère.
[...] première stratégie : priver l'enfant de ce qu'il aime le narrateur au lecteur les raisons lignes 7 à 13 le dialogue mère/enfant la voix mystérieuse les lentilles lignes 14 à 16 II) seconde stratégie, gaver l'enfant jusqu'au dégoût ligne 18 à 31 ligne 32 à 37 ligne 38 à 46 ligne 41 à la fin Conclusion cette attitude des adultes est grave. Le narrateur met en évidence cette stratégie perverse de l'adulte, en l'occurrence le mot aimer est ici utilisé contre l'enfant. Ce mot est en effet détourné de son sens. Pour l'enfant c'est un mot dangereux, il se méfit. [...]
[...] Cependant la place que prend le narrateur parlant au lecteur est très faible comparé aux paroles rapportées. En effet dans les paroles rapportées on dénote les paroles entre guillemets, représentant le dialogue mère fils au présent de l'indicatif ; et les paroles sans guillemets correspondant à la voix mystérieuse qui vient appuyer la mère. On pourrait penser que c'est le narrateur adulte qui s'adresse à l'enfant qu'il était pour faire ressortir l'absurdité et l'ironie. Le mot aimer revient beaucoup dans le texte, et c'est un mot qui fait parti de la stratégie de la mère. [...]
[...] Il aura écrit comme Stendhal une trilogie de romans, l'Enfant, le bachelier et l'insurgé. Dans l'Enfant et dans les autres, le héros s'appelle Jacques Vingtras, et ces romans sont tout trois autobiographiques, il a donc transposé sa vie en un roman à la première personne. Il a tout d'abord publié ses romans sous des pseudonymes, il voulait cacher sa vie par pudeur mais également car le contenu était choquant pour l'époque. Le journal qui avait publié l'Enfant en feuilleton a dû interrompre la publication suite à des protestations du public. [...]
[...] En effet Jules Vallès a parlé de douloureux et grotesques souvenirs Il a ainsi formulé : on voit les dents sous le rire c'est à la fois cruel et drôle, comique et pathétique. enfin il y a une dénonciation sans nuance. En effet Stendhal est un homme qui dénonce directement, ici Jules Vallès le fait sous forme ironique, en tout cas il nous fait une présentation caricaturale de sa mère, et ne suggère aucune autre vision. Le narrateur adulte présente l'enfant comme un opprimé et l'autobiographie comme un règlement de compte. [...]
[...] L'engagement politique de Jules Vallès se comprend bien dans ce texte, l'enfant est un opprimé et soumis à une tyrannie cruelle qui se justifie par des discours moralisateurs absurdes, et on comprend bien le parcours. L'expérience de l'enfant a aidé à l'attitude politique. [...]
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