Les Travailleurs de la mer, Victor Hugo, 1866, littérature française, quête de Giliatt, Mess Lethierry, pieuvre monstrueuse, symbolique du mal, monstre mythologique, héroïsme épique, métaphore
Victor Hugo est l'un des écrivains les plus célèbres du XIXe siècle. Il a marqué la littérature française en menant différents combats contre la société de l'époque tels que la question de la peine de mort ou la misère de l'époque. Malgré cela la plupart de ses œuvres sont assez inclassables, certaines s'éloignent de cette volonté de critique de la société comme Les travailleurs de la mer, un roman publié en 1866 appartenant au romantisme. Ce roman raconte la quête de Giliatt, un jeune homme, recherchant le moteur du bateau de Mess Lethierry, ayant promis la main de sa fille à qui lui ramènerait son moteur ; Giliatt, amoureux de celle-ci, va donc entreprendre cette quête.
[...] La victoire du héros Enfin, Giliatt va finir par gagner de combat montrant la supériorité du héros, de l'Homme. Giliatt tue l'animal avec son couteau, « d'un mouvement giratoire pareil à la torsion d'un coup de fouet » (l.24/25), cette comparaison décrit la manière par laquelle Giliatt parvient à tuer le monstre, « la tête d'un côté, le reste de l'autre » (l.31) , ce parallélisme montre l'exacte position du « reste, car on ne pourrait pas dire de corps » (l.31) de l'animal nous permettant donc de visualiser l'animal mort et ainsi, la victoire de Giliatt. [...]
[...] Dans un premier temps, nous verrons la description de ce monstre, puis l'héroïsme de Giliatt et enfin la victoire du héros. I. La description du monstre L'animal attaquant Giliatt dans ce texte est décrit comme un monstre se rattachant à la mythologie. Premièrement, la pieuvre est décrite comme un monstre avec des caractéristiques physiques impressionnantes, « Il n'avait jamais vu une pieuvre de cette dimension » Victor Hugo insiste donc sur la taille de l'animal, étant remarquable elle rappelle un monstre gigantesque, description semblable aux monstres mythologiques comme le minautore. [...]
[...] Ainsi, Giliatt et la pieuvre sont les éléments centraux de cet extrait, la pieuvre est décrite comme un monstre mythologique féroce et Giliatt comme un héros, c'est alors un véritable combat du bien contre le mal très rude, cependant Giliatt parvient à prendre le dessus et tue le monstre, cette victoire est exagérée pour glorifier le héros et montre également que l'Homme est supérieur à l'Animal. Nous pouvons alors nous demander si l'héroïsme de Giliatt n'est pas ne critique de l'idéal que représente le héros épique. [...]
[...] La pieuvre est donc clairement décrite comme un monstre tout au long du texte par son physique et sa cruauté semblable à un monstre mythologique elle incarne la symbolique du mal. Ce monstre, en effet, nous rappelles par ses caractéristiques et sa méchanceté les monstres mythologiques, « la grande espèce » (l.5) insiste une fois de plus sur la grandeur de l'animal. L'affrontement de Giliatt et de la pieuvre nous ramène aussi à cela, « Il regardait la pieuvre, qui le regardait » (l.13), ce chiasme renforce la tension entre les deux personnages, il nous montre l'affrontement, le combat entre Giliatt et la pieuvre, le héros et le monstre, le bien et le mal. [...]
[...] Les Travailleurs de la mer – Victor Hugo (1866) Victor Hugo est l'un des écrivains les plus célèbres du XIXe siècle. Il a marqué la littérature française en menant différents combats contre la société de l'époque tels que la question de la peine de mort ou la misère de l'époque. Malgré cela la plupart de ses œuvres sont assez inclassables, certaines s'éloignent de cette volonté de critique de la société comme Les travailleurs de la mer, un roman publié en 1866 appartenant au romantisme. [...]
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