Dans son journal intime, Michel relate dans un premier extrait d'une page la détestation qu'il voue à son clown de père, qui lui fait honte.
Dans une autre page, il dit l'amour qu'il lui porte et la fierté qui est sienne d'avoir appris de la bouche de Gaston ce qu'il avait fait durant la guerre. Et il se reproche d'avoir été si longtemps aveugle et injuste.
[...] Travail de rédaction à partir dru roman de Michel Quint, "Effroyables jardins" Sujet : Dans son journal intime, Michel relate dans un premier extrait d'une page la détestation qu'il voue à son clown de père, qui lui fait honte. Dans une autre page, il dit l'amour qu'il lui porte et la fierté qui est sienne d'avoir appris de la bouche de Gaston ce qu'il avait fait durant la guerre. Et il se reproche d'avoir été si longtemps aveugle et injuste. [...]
[...] J'ai eu honte de lui parce que je le trouvais ridicule, mais c'est en fin de compte moi qui étais ridicule. A présent j'ai honte de moi-même. Je suis honteux mais j'ai compris que je pouvais être fier d'avoir un père clown, qui depuis de longues et nombreuses années rend hommage à Bernd, comme il l'appelle. Je le détestais tant, lui et ses représentations clownesques. Mais comment le pourrais-je encore, alors que je connais son histoire, ainsi que celle de Nicole et Gaston ? [...]
[...] Le Depuis une semaine, depuis le récit de Gaston, je regrette. Je regrette d'avoir été si injuste avec cet auguste, mon père, Papa. Je regrette de n'avoir vu que le clown un peu niais, exécutant ses numéros si maladroitement; je n'aurais jamais imaginé que faire des pitreries serait sa façon de remercier ce soldat-clown, peut-être l'ange gardien de Gaston et de papa. J'ai été aveuglé trop longtemps. Je me suis trop moqué des embrassades dominicales d'après-déjeuner entre Gaston et Nicole. [...]
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