Monsieur le Juge,
Je suis maître Vincent Broucke, je me présente devant vous, aujourd'hui, dans ce tribunal, devant cette assemblée, monsieur le Juge, pour défendre mon client Hugo Barine qui a été jugé injustement. En effet, il a été emprisonné pendant 5 ans, monsieur le Juge, cinq longues années pour avoir assassiné Hoederer alors qu'il a été manipulé par d'autres personnes, un groupe révolutionnaire. Je suis d'accord que l'on doit payer pour avoir commis un meurtre, mais pas aussi longtemps et surtout pas lorsqu'on a été manipulé. Ne pensez-vous pas la même chose que moi monsieur le Juge ? Qu'il faudrait réduire cette peine ? Je vous le demande. Cette peine respecte-t-elle les droits humains ? Cette situation vous sensibilisera, monsieur le Juge (...)
[...] Je vous le demande Monsieur le Juge. Aussi, est-il normal que mon client ait été enfermé pendant 5 ans en prison alors que les personnes l'ayant poussé à accomplir l'acte, à savoir Louis et Olga restés en liberté laissent libre cours à leur activité meurtrière sans eux-mêmes se salir les mains ! Monsieur Barine a-t-il été jugé honnêtement ? En conséquence, monsieur le Juge, je ne vous demande pas d'innocenter mon client car commettre un crime, est un acte qui pèse lourd dans la société mais surtout pour la famille de la victime, mais je crois qu'il faut réduire la peine de mon client, Monsieur Barine, de cinq ans à deux ans à fin qu'il ne paye pas le prix pour d'autres personnes qui l'ont manipulés. [...]
[...] Le droit d'être respecté, monsieur le Juge est très important et tout homme, qu'il soit bien ou pas dans sa peau y a le droit. En fait, c'est un petit gars qui cherche simplement sa chance. D'après Olga, qui est la collaboratrice de la direction d'un parti politique au temps où celui-ci évoluait dans la clandestinité, il peut servir d'homme de main pour toutes les besognes si il est bien dirigé SARTRE, Les mains sales, premier tableau, scène III, p.28). Mais vous, monsieur le Juge, ne vous êtes-vous jamais posé la question de l'avenir de vos enfants ? [...]
[...] Cette peine respecte-t-elle les droits humains ? Cette situation vous sensibilisera, monsieur le Juge. Mon client s'appelle Hugo Barine et a pour nom de code Raskolnikoff qui est un nom de guerre, âgé de 23 ans, il réside en Illyrie (qui est une ville imaginaire d'Europe). Il a été chassé par son père alors qu'il était très jeune ce qui explique ses malaises, son manque de confiance en lui, son mal être dans se peau, de plus il est tout à fait perdu. [...]
[...] N'avez-vous jamais été influencé par votre entourage, par vos supérieurs ? C'est pour ces raisons, monsieur le Juge que j'interpelle l'assemblée, que nous nous rassemblons dans ce tribunal, aujourd'hui à cet instant présent pour la simple raison que des personnes ont poussé mon client, Hugo Barine, au meurtre ! En effet, ces personnes l'ont manipulé, profité de sa volonté de se faire respecter. Elles l'ont forcé à accomplir un acte cruel qui est contre la vie et que chaque homme redoute, le meurtre. [...]
[...] Il s'installe dans sa maison avec sa femme Jessica. Au cours de son séjour chez Hoederer, Hugo Barine a réfléchit sur l'acte qu'il devra commettre et pense à toutes les conséquences que celui-ci aura dans le futur. Il se lie même d'amitié avec sa future victime. Jusqu'au jour où l'affaire doit être réglée avant le lendemain soir. Si dans vingt-quatre heures tu n'as pas terminé ta besogne, on enverra quelqu'un pour la finir à ta place. Nous sommes en guerre, Hugo, et les camarades ne rigolent pas. [...]
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