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En 1990, dans Ligne d'horizon, Jacques Attali promet que « Le droit de se faire plaisir, la liberté de consommer finiront par menacer de mort les sociétés les plus prometteuses. » Comment en sommes-nous arrivés à un bilan aussi pessimiste alors que les débuts de la consommation au XIXème siècle présupposait un avenir florissant à une société en pleine mutation ?
Cette évolution de la consommation est mise en lumière à travers trois ouvrages d'époques et de styles différents : Au Bonheur des dames d'Émile Zola (1883), Le meilleur des mondes d'Aldous Huxley (1932) et 99F de Frederic Beigbeder (2000).
A travers son regard, Zola nous fait découvrir la fascination provoquée par la naissance des grands magasins parisiens. Son discours est pourtant teinté de critiques à peine voilées contre l'expansion de ce nouveau type de commerce.
Huxley et Beigbeder sont, quant à eux, dans le rejet de l'industrialisation pour le premier et des créateurs du désir de consommer pour le second.
Nous sommes aujourd'hui bien loin de la consommation amorcée avec la première Révolution Industrielle, définie par l'achat et l'utilisation d'un bien ou d'un service (Dictionnaire Larousse 2009).
En 200 ans, cette définition a muté et a donné naissance à la société de consommation qui est une « société d'un pays industrialisé avancé ou l'économie, pour fonctionner, s'efforce de créer sans cesse des nouveaux besoins et ou les jouissances de la consommation sont érigées en impératif au détriment de toutes exigences humaines d'un autre ordre » (Dictionnaire Larousse 2009).
Nous pouvons donc nous demander si la consommation abordée dans Au bonheur des dames tend vers une consommation superficielle et de plus en plus controversée .
[...] De plus, votre revenu se décomposait en deux parties : une partie fixe et une autre proportionnelle aux ventes réalisées. Comparé aux petits commerçants ou la commission n'existait pas, le sort des vendeurs était finalement plus enviable. Le refus des petits commerçants A l'époque du Bon marché déjà, certains ne voient pas d'un très bon œil l'arrivée des grands magasins et leur développement. Les petits commerçants sont les premiers à critiquer leur essor car ils ont conscience de ne pas pouvoir lutter contre eux. Zola, évoque la misère et la faillite des petits commerçants à travers les Baudu. [...]
[...] En effet, les patrons à cette époque mènent une sorte de politique « paternaliste ». La proximité du travail et la garantie d'un logement poussent les ouvriers à ne pas quitter leur entreprise et à produire un maximum. La condition ouvrière reste donc marquée par la précarité. En effet, ils sont pauvres et ont des conditions de travail particulièrement difficiles. De nouvelles idéologies L'entreprise se réorganise. En effet, si elle avait recours à l'autofinancement, avec l'industrialisation et la mécanisation, il n'est plus possible de financer seul son entreprise car cela reviendrait trop cher. [...]
[...] N'ayant pas les moyens de faire leur robe sur mesure, elles les confectionneront chez elles. Comme il est dit plus haut, les enfants sont à leur tour flattés par l'opulence de jouets et autre. Les rayons sont variés et offrent une multitude de produits, de la robe du soir en mousseline à la jupe de l'été dernier soldée. La consommation de masse De l'ancêtre du supermarché à internet Qui dit consommation de masse dit lieux de vente spécifiques .Dès 1931, ouvre le premier Prisunic, ancêtre du supermarché. [...]
[...] Il faut donner envie au consommateur, il faut faire en sorte de rendre essentielles des consommations que toute personne censée aurait jugé superflues. « Je dépense donc je suis »(p « C'est moi qui décide aujourd'hui ce que vous aller vouloir demain » La publicité, la mode, les pressions de toutes sortes sur les esprits, jouant sur toute la gamme de conformité , manipulant l'angoisse de beaucoup de ne pas être dans le coup, sont autant de leviers pour transformer le superflu en nécessaire. [...]
[...] Zola bien avant, l'évoque dans Au bonheur des dames puisque Mouret utilise la publicité sous toutes ses formes ( affiches, annonces dans les journaux, ballons publicitaires, voitures de livraison à son sigle portant des réclames etc . ) Elle est alors un facteur essentiel de sa réussite. « La publicité est l'une des plus grandes catastrophes des deux milles dernières années pour ceux qui aime la littérature ». Beigbeder 99F Les vêtements, les voitures de luxe, les vacances au soleil. Leur point commun ? Leur vente est à coup sur promuse par la publicité. De nos jours, les notions de réclame et de publicité sont souvent associées; or ces termes sont bien différents. [...]
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