Le conte : Pour Le Robert, « c'est un récit court qui se distingue du roman et de la nouvelle. Il cherche à sortir de la réalité par le merveilleux; (exemple : Les Contes des Mille et une nuits, les Contes de Grimm), par le fantastique (exemple : Les Contes d'Hoffmann), ou simplement par la stylisation (exemple: Les Contes de La Fontaine ou de Voltaire) des héros ramenés à un trait caricatural ou symbolique. À la différence de la nouvelle, le conte entasse une très grande quantité d'aventures, s'étend dans le temps et dans l'espace, mais il demeure plus court que le roman parce qu'il schématise les événements et les ramène à leur signification symbolique sans chercher, par l'abondance des détails, à les faire exister réellement pour le lecteur. Le personnage du conte est lui aussi schématisé : il ne nous intéresse pas en tant qu'être existant individuellement, mais plutôt en tant que symbole philosophique, image morale ou marionnette comique. Le charme du conte vient surtout de l'intrigue et de son sens philosophique et moral. »
Comme ce genre littéraire est vaste et, on le verra plus tard mal connu, j'ai cherché dans le Larousse une autre définition :
« Le conte est une narration, généralement courte, ayant pour sujet des aventures imaginaires ou fantastiques. Parce qu'il entretient des liens étroits avec la littérature orale, parce qu'il a longtemps été considéré comme genre secondaire et peu sérieux, et enfin, parce qu'il semble parfois se confondre avec d'autres formes proches comme la nouvelle ou la fable, le conte est un genre difficile à cerner. Il a néanmoins connu une assez bonne fortune littéraire et nombreux sont les auteurs qui se sont laissés tenter par cette forme narrative. Ainsi, tout au long de l'histoire littéraire, le conte s'est développé sous des formes multiples (du conte de fées au conte fantastique en passant par le conte philosophique) et s'est répandu dans toutes les littératures. Cette diversité, si elle rend complexe toute tentative de définition du conte en tant que genre littéraire, témoigne paradoxalement de toute sa richesse. »
On dira donc que le conte est une fiction relativement brève qui retrace les actions, les épreuves, les péripéties vécues par un ou plusieurs personnages. La plupart du temps, dès le départ, on sait qu'il s'agit d'une histoire fictive ; c'est-à-dire que l'histoire narrée se déroule dans un temps lointain et indéfini, comme l'annonce la célèbre formule : « Il était une fois ». Le temps n'est pas le seul paramètre du conte qui soit flou : c'est pareil pour l'espace, qui reste vague à dessein, le pays est souvent lointain, mal défini, bref, cette histoire est universelle car elle pourrait se passer partout et à n'importe quelle période. Enfin, nous noterons une dernière caractéristique importante du conte : l'existence dans le cadre de celui-ci de toutes sortes d'invraisemblances. Dans le conte, tout est possible: un personnage peut dormir cent ans (comme La belle au bois dormant) les objets peuvent avoir des pouvoirs, (Vassilissa, la très belle) les êtres faibles peuvent triompher du Mal (comme Hansel et Gretel). Les lois qui régissent cet univers ne sont pas les mêmes que celles qui régissent le monde réel, c'est pourquoi on dit que le conte appartient au merveilleux, bien que cependant, le fonctionnement apparaisse, lors du récit, normal et justifié.
[...] KAARLE KROHN Die folkloristische Arbeitsmethode (la Méthode de travail du folkloriste), in SIMONSEN Le conte populaire français, Que sais-je, PUF, Paris Propos tirés de : SIMONSEN Le conte populaire français, Que sais- je, PUF, Paris pp 43-47 et TENEZE Le conte populaire français, tome Paris, Ed. G.-P. Maisonneuve et Larose pp 7-13. Folkloriste finnois du début du XXe siècle, auteur de The Types of the Folktale. Folkloriste américain moitié du XXe siècle, a repris le travail d'Aarne et l'a poursuivi, auteur de The Types of the Folktale. TENEZE M.-L., Le conte populaire français, tome Paris, Ed. G.-P. [...]
[...] Dans la littérature, où place-t-on le conte ? Le conte se classe dans la littérature classique ou populaire suivant qu'il jouit ou non d'une vaste audience en dehors du cercle des lettrés (un peu comme le roman policier ou la bande dessinée de nos jours). La caractéristique stylistique des contes populaires est que, la plupart du temps, le langage utilisé est familier, cela les distingue des contes littéraires, comme ceux de Perrault, qui, destinés aux aristocrates et aux bourgeois, avaient subi de nombreuses modifications et étaient retransmis dans un langage plus soutenu, d'autant qu'ils étaient voués à être écrits. [...]
[...] Le méchant reçoit l'information sur la victime. 06) Tromperie. Le méchant trompe le héros pour s'emparer de lui ou de ses biens. 07) Complicité. La victime est trompée et aide ainsi à son agresseur à son insu. 08) Méfait : Le méchant cause quelque préjudice à un des membres de la famille. 09) Appel au secours. Le méfait est public, on formule au héros une demande ou mandat, de réparation. 10) Acceptation. Le héros accepte le mandat ou décide de partir. [...]
[...] Tout savoir sur le conte Définition et catégories Qu'est-ce qu'un conte ? Le Conte : Pour Le Robert, c'est un récit court qui se distingue du roman et de la nouvelle. Il cherche à sortir de la réalité par le merveilleux; (exemple : Les Contes des Mille et une nuits, les Contes de Grimm), par le fantastique (exemple : Les Contes d'Hoffmann), ou simplement par la stylisation (exemple: Les Contes de La Fontaine ou de Voltaire) des héros ramenés à un trait caricatural ou symbolique. [...]
[...] Il nous rapportera une récolte, et peut-être deux encore. Kiki carabi, mon histoire est finie pour aujourd'hui. Le conte est fini, je vais le replacer sous l'arbre où je l'ai trouvé et où quelqu'un viendra le reprendre. Je suis passé par mon pré, Mon conte est achevé, Je portais mes souliers de saindoux, Ils se fondirent en chemin, Et ceux de verre, Pour vous le faire croire. Voici une souris, mon conte est fini. Trotte la souris, mon conte est fini. [...]
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