Le XVIIème siècle se caractérise par l'importance de la religion.
La 1ère représentation de Dom Juan a lieu le 15 Février 1665. Molière joue le personnage de Sganarelle et le public l'accueille favorablement.
C'est une pièce à machines, très richement décorée et costumée. Cette pièce est rejouée 2 jours plus tard dans sa version expurgée (où l'on a enlevé des scènes). Molière sans que l'on sache vraiment s'il est coupable ou pas, coupa la scène 2 de l'acte 3 « la scène du pauvre ».
Après cela, la pièce décline et au bout de 15 représentations elle n‘est plus jouée.
Pour ceux qui accusent la pièce, on reproche à Sganarelle de se moquer de Dieu et du Diable et de faire des plaisanteries à propos de la religion.
On s'en prend au défi scandaleux que Dom Juan lance au ciel au profit de son libertinage. La religion est mise en cause sérieusement et on reproche à Molière d'être un hypocrite qui, au lieu de condamner le vice, l'insinue dans les esprits. Face à ces attaques, une défense de Dom Juan se met en place. Molière, lui, n'entre pas dans la polémique.
Dom Juan est puni. Sganarelle , son valet fait naturellement des pitreries. La pièce a un caractère comique.
Le pouvoir et l'intérêt de la comédie c'est de peindre les vices pour ensuite les condamner.
Ce n'est que 12 ans après que la pièce est rejouée par l'ancienne troupe de Molière avec un texte adapté et mis en vers par Thomas Corneille.
[...] Il accapare les femmes qui se présentent sur sa route, suivi par son valet Catalinon. Un jour, voulant violer Dona Ana, il est surpris par le père de la jeune femme qu'il tue. Il se retrouve devant sa statue (la statue du père décédé). Sentant la mort arriver, il veut se repentir, mais il est trop tard et il est enlevé par cette statue. Molière n'avait pas pris connaissance directement de cette version, mais il a puisé dans les textes de deux de ses contemporains, c'est-à-dire deux comédies tragiques (une de Dorimon en 1659 et l'autre de Villiers en 1660). [...]
[...] Au XVIIe siècle les libertins se trouvent surtout parmi la jeunesse de la cour. Ce sont de jeunes nobles affranchis de la morale commune et surtout de la religion, toute puissante à cette époque. Les libertins sont attaqués par le clergé. Louis XIV redoute le libertinage puisqu'ils inquiètent un régime qui a comme priorité de maîtriser les consciences. L'acte de libertinage est passible de la prison et de l'exil. * libertinage : Cest une liberté de l'esprit qui rejette les idées reçues dans les domaines politiques et religieux. [...]
[...] Cette centralisation ne peut s'accomplir qu'à partir des pouvoirs forts. Louis XIV veut soumettre tout le monde y compris les nobles et affirmer ainsi son pouvoir. Il y a une centralisation politique avec l'installation d'une pensée officielle et des valeurs esthétiques classiques qui reposent sur la recherche de la perfection, l'ordre et le goût c'est le début de l'apogée du classicisme qui s'impose par rapport au baroque, ainsi en écriture on recherche la limpidité, la clarté, la justesse. Il s'agit d'analyser finement les passions humaines. [...]
[...] Molière, lui, n'entre pas dans la polémique. Dom Juan est puni. Sganarelle, son valet fait naturellement des pitreries. La pièce a un caractère comique. Le pouvoir et l'intérêt de la comédie c'est de peindre les vices pour ensuite les condamner. Ce n'est que 12 ans après que la pièce est rejouée par l'ancienne troupe de Molière avec un texte adapté et mis en vers par Thomas Corneille. Les Origines du mythe Dès l'époque médiévale, dans la tradition orale circule une légende. [...]
[...] Le théâtre, texte et représentation, La représentation de Dom Juan et sa réception polémique Le XVIIe siècle se caractérise par l'importance de la religion. La 1re représentation de Dom Juan a lieu le 15 Février 1665. Molière joue le personnage de Sganarelle et le public l'accueille favorablement. C'est une pièce à machines, très richement décorée et costumée. Cette pièce est rejouée 2 jours plus tard dans sa version expurgée (où l'on a enlevé des scènes). Molière sans que l'on sache vraiment s'il est coupable ou pas, coupa la scène 2 de l'acte 3 la scène du pauvre Après cela, la pièce décline et au bout de 15 représentations elle n‘est plus jouée. [...]
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