Le Théâtre et son double, chapitres IV, V et I - Antonin Artaud (1938) : résumé, analyse et dissertation

Thèmes abordés

Le Théâtre et son double, Antonin Artaud, résumé, analyse, pantomime, espace scénique, chorégraphie, mise en scène, théâtre balinais, esthétisme, théâtre occidental, injustices sociales

Résumé du document

On nous indique dans le chapitre IV que c'est un théâtre de danse, de pantomime, mais aussi du chant et qu'il joue sur les peurs et les hallucinations. Mais c'est aussi un théâtre où la mise en scène va avoir son importance puisque les gestes priment sur la parole, l'espace scénique est complètement utilisé, mais pas inutilement. On apprend aussi que c'est un théâtre purement populaire et qu'il n'a rien d'un théâtre sacré. Les comédiens ont de très grands costumes, ornés de plusieurs symboles rappelant ainsi des guerriers, quant aux femmes, elles ont de très grandes coiffures à l'aspect divin, sacré, des coiffures ornées de plumes majestueuses ou de perles multicolores. Les musiques sont jouées par un orchestre, qui possède des instruments typiques de ce peuple, les musiques ont une très grande importance.

Extraits

[...] Le Théâtre et son double, chapitres IV, V et I - Antonin Artaud (1938) : résumé, analyse et dissertation I. Sur le Théâtre balinais. Chapitre IV On nous indique ici que c'est un théâtre de danse, de pantomime, mais aussi du chant et qu'il joue sur les peurs et les hallucinations. Mais c'est aussi un théâtre où la mise en scène va avoir son importance puisque les gestes priment sur la parole, l'espace scénique est complètement utilisé, mais pas inutilement. [...]

[...] Chapitre 1 Pour conclure, on a lu le chapitre I « le théâtre de la peste », dans lequel nous nous sommes demandé « en quoi le théâtre est-il révélation, selon Artaud ? » on a vu dans un premier temps, ce qu'était le théâtre pur, pour Artaud, dans lequel on a parlé du théâtre antique, ses origines, mais aussi du mouvement du symbolisme où certaines citations d'Artaud si approche, voire correspond avec ce mouvement et enfin le rapport du mental avec l'acteur et le pestiféré. Dans la deuxième partie, on a parlé de la morale que voulait faire passer Artaud, où on a vu que le théâtre devait être libérateur pour le spectateur et enfin qu'il parlait de la catharsis aristotélicienne qui parle des pulsions. Mais on peut se demander, dans « le théâtre et son double », y a-t-il une interaction qui peut se créer entre le théâtre et la vie ? [...]

[...] Dissertation - Si le théâtre essentiel est comme la peste, ce n'est pas parce qu'il est contagieux, mais parce que comme la peste il est la révélation « Si le théâtre essentiel est comme la peste, ce n'est pas parce qu'il est contagieux, mais parce que comme la peste il est la révélation » Antonin Artaud, né en 1896 à Marseille et mort en 1948 à Ivry-sur-Seine. Il était atteint de psychose. Il a réuni des textes déjà publiés dans des revues, en a rédigé quelques autres, pour en faire « Le Théâtre et son double ». [...]

[...] Selon lui « le théâtre de la cruauté » et « le théâtre de la peste », sont inséparables, puisque le théâtre a pour seul but de représenter le danger sur scène, qui met en danger les sociétés et les hommes. Dans « Le Théâtre de la peste », Artaud parle beaucoup d'un théâtre déjà passé, d'un vieux théâtre, mais qui selon lui est un théâtre pur, c'est la meilleure forme du théâtre. Quand il parle de théâtre « parfait », il parle du théâtre antique où c'était encore un théâtre qui avait pour but principal de vénérer les dieux, pour lui le théâtre est un art religieux de par ses origines, mais aussi par sa fonction « divine », « sacrée ». [...]

[...] Le sens moral Dans cette seconde partie, nous allons aborder le sens moral de ce chapitre « Le Théâtre de la peste ». Ici Artaud veut faire prendre conscience au spectateur des réelles émotions qu'il y a en lui, pour que par la suite le spectateur se pose les bonnes questions pour qu'il puisse faire le tri en lui. Artaud veut montrer les injustices sociales et les bonnes, il n'est qu'un « porte-parole » car comme dit juste avant c'est le spectateur lui- même qui doit se purger tout seul. [...]