Théâtre à Rome, poésie à Rome, atellanes, mime, pantomine, Virgile, Les Bucoliques, Cnaeus Naevius, Lucius Pomponius, Cnaeus Matius, Decimus Laberius, Publius Syrus, Plaute, Térence
Quelques auteurs de théâtre romain
Cnaeus Naevius (-275 ; -201)
Il nous reste de lui que quelques vers, on le rattache au genre épique. Ses comédies avaient quelque chose de parodique, c'est lui qui est sensé avoir introduit la fabula togata. Il a notamment versifié les guerres puniques, de manière à diffuser les valeurs romaines de courage, patriotisme…
Lucius Pomponius (1er siècle av. J.-C.)
Il diminue notamment la part d'improvisation dans les atellanes pour renforcer la partie écrite en fournissant un script aux acteurs. La matérialité de l'écriture change le genre théâtral.
[...] Ils vont laisser dans chacun de ces genres un ouvrage accompli. Virgile et Horace ont créé des genres nouveaux, ou plutôt on fait évoluer des genres anciens. L'importance de Virgile dans la résurrection des genres grecs Les Bucoliques En -37 Virgile achève sa première œuvre majeure. Ce sont des poèmes pastoraux construits sur le modèle des Idylles de Théocrite. On y trouve des chants de berger, un fort caractère national, Virgile y évoque des événements réels sous le couvert de l'allégorie. [...]
[...] Les biographes de l'époque vont charger de nombreux éléments extraordinaires sa vie. Son père se serait appelé Maggus, c'est-à-dire le mage, d'où les pouvoirs magiques que certains ont attribués à Virgile. Son éducation, ses divers maîtres permettent de supposer qu'il jouissait d'une certaine aisance. C'est un poète extrêmement discret qui n'a a priori pas participé, ou alors malgré lui, aux grands évènements de l'histoire. Il serait sûrement passé inaperçu s'il n'avait pas été destitué de ses terres lors du partage des terres par le triumvirat pour les soldats. [...]
[...] Dans le prologue dans son mime, il dénonce la violence qu'il subit. Sénèque rapporte de lui ce vers : « Il est nécessaire qu'il craigne beaucoup de personnes, celui que beaucoup de personnes craignent ». À l'époque Laberius avait été dégradé pour ses paroles sur scène, mais il redevint chevalier romain grâce aux sesterces donnés par César. Pour la pièce donnée pour César, il prend le costume d'un esclave syrien, et menace indirectement César. • Publius Syrus (-85 ; cet auteur était très adoré notamment pour les maximes morales qui marquaient son œuvre. [...]
[...] Avec la Pax Romana, garantie par les succès militaires d'Auguste et par la restauration morale, les Patriciens se portent largement vers les études littéraires. Les auteurs de l'époque rêvent de gloire. Des collèges de poète vont se former, des lectures publiques sont faites. On voit alors une renaissance de la Grèce lettrée, artistique, savante. Virgile va devenir malgré lui le représentant d'une nouvelle école littéraire avec Horace. Il va y avoir un combat entre l'imitation et l'émulation. De nombreux genres vont être revivifiés à cette époque, comme l'épopée, la poésie lyrique, épique, didactique, élégiaque, pastorale. [...]
[...] • Térence (-190 ; ses intrigues sont plus complexes, plus nourries. Il est né à Carthage, et est vraisemblablement d'origine berbère. Il est auteur de six pièces qui nous sont toutes parvenues. La plupart sont imitées du grec Ménandre. • L'Andrienne • L'Eunuque que La Fontaine a traduit. • L'Heautontimoroumenos : « Je suis un homme, rien de ce qui est humain ne m'est étranger ». Le titre a inspiré le poète Baudelaire. • Les Adelphes Molière s'en inspirent dans l'École des Maris. [...]
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