Tenant ses origines de la Grèce Antique, le théâtre est l'art éphémère de la représentation dramatique. Le théâtre fait également partie de la littérature, que l'on définit comme étant « un ensemble d'oeuvres écrites auxquelles on reconnait une exigence de qualité, de valeur et d'esthétique ».
Depuis des siècles maintenant, le théâtre occupe une grande place dans la littérature.
Faut-il dans cette mesure définir le théâtre du seul point de vue littéraire ou, au contraire, peut-on penser à l'instar de Ionesco, qu'il est un art particulier qui se serait « émancipé » des mots ? (...)
[...] Le théâtre fait donc partie intégrante de la littérature et il lui est même profondément attaché. Le style du dramaturge, comme tout autre écrivain, charme le lecteur et contribue à son agrément. Le texte semble donc primordial. Conclusion: Nous pouvons donc dire que le texte dramatique et le spectacle entretiennent des relations plus qu'étroites. La mise en scène reste une interprétation du texte; la spécificité du théâtre serait donc de consister en une Co-création entre dramaturge et metteur en scène. [...]
[...] Dans Hernani, drame romantique de Victor Hugo, la beauté du texte est éblouissante : ) Etes-vous mon ange ou mon démon ? Je ne sais, mais je suis votre esclave Ecoutez, allez où vous voudrez, j'irai Restez, partez, Je suis à vous.» (Dona Sol, acte scène L'influence des mouvements littéraires et culturels Par ailleurs, le théâtre s'ancre dans la littérature dans le sens où les pièces de théâtre évoluent selon l'époque, tout comme les autres genres littéraires. Elle subissent l'influence des mouvements littéraires et culturels. [...]
[...] Certaines didascalies sont très explicatives et forment du texte à part entière. C'est le cas chez Ionesco. Ceci prouve que la mise en scène doit tout de même rester fidèle au texte. Aussi, l'omniprésence des didascalies peut se traduire par la volonté du dramaturge de conserver l'autorité sur sa pièce et de contrôler sa mise en scène. Beckett par exemple, était présent à chacune des répétitions qui préparaient la transformation de ses œuvres en spectacle. Le texte prend donc en compte le spectacle à venir, le dramaturge anticipe en donnant les directives par l'intermédiaire des didascalies. [...]
[...] De cette façon le texte écrit par le dramaturge tombe très vite entre les mains d'artistes qui se l'approprient et en font un spectacle à voir et à entendre. Cette transformation du texte en spectacle nécessite une véritable transposition de l'œuvre. Les didascalies se concrétisent dans le décor qui offrent un cadre spatio-temporel à l'action (une ogive gothique par exemple, symbolise un château). Les costumes et les accessoires créent une atmosphère et servent de repères au spectateur qui peut alors identifier des personnages types caractérisant des milieux sociaux. [...]
[...] La scène est extrêmement brutale et sanglante, elle est donc quasi-impossible à représenter. A l'époque de Racine elle est surtout contraire aux règles classiques: «Parmi les flots d'écume, un monstre furieux ; son front large armé de cornes menaçantes»; «tout son corps est couvert d'écailles» Les règles de bienséance et de vraisemblance, excluant la représentation du sang et de la mort et imposant le critère de crédibilité, empêchaient certaines représentations. Dans ce cas c'est plutôt le texte qui prime. Nous pouvons donc dire que le texte doit être adapté à la scène pour que la pièce de théâtre soit complète. [...]
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