1- A Traitement dramatisé de l'information par les media
B Les moyens utilisés par les media pour attitré les téléspectateurs
2- A La concurrence pousse à la surenchère
B Le sensationnel a pris le dessus sur le quotidien
C Effet négatif sur le téléspectateur
[...] Cette manière de transmettre l'information est dangereuse selon Bourdieu car influe les directions politiques. En effet, cette vision transmise est erronée et les actions pour y répondre ne s'attaquent qu'à l'extraordinaire et non au quotidien. Perec considère aussi que ces loupes font passer à côté de la rudesse de la vie de tous les jours notamment sur les conditions de travail. Le peu d'intérêt que portent les médias sur le réel leur font perdre leur fonction, puisque n'éduquent plus et ne répondent plus aux interrogations du public. [...]
[...] Ainsi, Perec énonce une série de faits qui sont diffusés dans les médias qui concerne essentiellement des événements dramatiques, des conflits ou des catastrophes naturelles. Bourdieu remarque aussi que ce phénomène est porté par des mots, choisis dans le registre sensationnel et relèvent du pathos. Ainsi, bien que l'image semble être dominante à la télévision, ce sont les mots qui attirent le téléspectateur selon le sociologue. Ce sont eux qui donnent du sens à l'instar de la légende dans une photographie. [...]
[...] En quoi le traitement médiatique ne permet-il pas d'assurer une bonne transcription de la réalité ? Afin de traiter cette problématique, une première partie traitera de la dramatisation de l'information pour attirer le public puis une seconde évoquera les méfaits de la course au sensationnel. D'abord, il est impossible de transmettre toutes les informations, il est donc nécessaire de sélectionner certaines d'entre elles. Les raisons qui dirigent cette sélection ne sont pas bonnes selon le sociologue Pierre Bourdieu dans son essai Sur la télévision paru en 1996. [...]
[...] Cette volonté de diffuser des informations sensationnelles s'inscrit dans un milieu hautement concurrentiel. Bourdieu explique que pour survivre financièrement, tout média doit avoir la primeur et donc les journalistes sont en quête permanente du scoop. Paradoxalement, cette quête conduit à une uniformisation de l'information puisque chacun recherchant l'extraordinaire. Faisant une critique de sa profession, il constate qu'en sociologie, pour diffuser l'ordinaire, ils sont obligés de l'enrober dans une couche extraordinaire. Cette uniformisation est perçue aussi par Perec qui relève que les journaux ne remplissent plus leur fonction en ne traitant plus du quotidien vécu. [...]
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